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Boisson a l'arme pour battre Pegula...

Boisson a l'arme pour battre Pegula...
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Pour tenter de signer un nouvel exploit et de se hisser en quarts de finale de Roland-Garros, ce lundi aux dépens de la numéro 3 mondiale Jessica Pegula, Loïs Boisson, la sensation française du tournoi, pourra s'appuyer sur cette gifle de coup droit qu'elle doit à... une blessure il y a trois ans.
Qu'elle poursuive ou non son incroyable parcours, Loïs Boisson vivra assurément l'un des plus grands moments de sa carrière ce lundi. Et pas uniquement parce qu'elle reste la seule Française encore en course, hommes et femmes confondues, alors que débute la seconde semaine de la quinzaine sur la terre battue de la Porte d'Auteuil.

La jeune Dijonnaise de 22ans que personne n'attendait évidemment en huitièmes de finale de Roland-Garros alors qu'elle n'avait encore jamais disputé de tournoi du Grand Chelem fera d'une part ses grands débuts sur le court Philippe-Chatrier. Et pour son baptême du feu sur le plus grand court du célèbre stade parisien, elle tentera de réaliser un nouvel exploit, face à Jessica Pegula, numéro 3 mondiale, avec peut-être à la clé pour la 361e mondiale une place en quarts de finale du plus prestigieux des tournois sur terre au monde.

Pour faire tomber l'Américaine, Boisson, vertigineuse sensation de la quinzaine côté français, pourra une fois de plus compter sur cette terrible gifle de coup droit à laquelle aucune de ses trois adversaires sur sa route n'a pu résister jusqu'à maintenant. Un atout que la licenciée du TC Nice Giordan doit de manière assez dingue à... une blessure survenue en 2022.

Un lasso façon Nadal


Victime d'inflammations récurrentes doublées à une déchirure à ce même muscle de l'épaule droite qui la faisait tant souffrir et l'empêchait de voir plus haut, la pépite tricolore de 22 ans a été contrainte de revoir son geste. Une fois retouché, son coup droit n'a pas tardé à faire des ravages. "Ma technique était assez destructrice pour l'épaule, j'avais un petit geste avec beaucoup d'explosivité mais pas assez d'amplitude", se souvient Boisson dans L'Equipe à quelques heures de disputer le match le plus important de sa vie.

Tout a été revu, du plan de frappe, à la préparation (elle arme désormais avec son coude) en passant par l'orientation des épaules (qui rend son intention bien plus difficile à lire qu'auparavant) ou encore le positionnement de sa main. Le résultat, avec ce lasso qui rappelle parfois celui de Rafael Nadal, est prodigieux. Et peut donner espoir à celle qui est d'ores et déjà assurée de grimper à la 170e place au prochain classement de signer lundi le plus grand exploit de sa jeune carrière.
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