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Alcaraz comme dans un rêve

Alcaraz comme dans un rêve
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Carlos Alcaraz s’est qualifié pour les demi-finales de Roland-Garros à la faveur de sa démonstration face à Tommy Paul mardi soir (6-0, 6-1, 6-4). L’Espagnol est en mission ici Porte d’Auteuil.
À la lumière de ce qu’ils montrent, surtout depuis deux jours, il apparaît bien difficile de ne pas poser une petite pièce sur Jannik Sinner ou Carlos Alcaraz pour l’obtention de ce Roland-Garros édition 2025. Chacun répond à l’autre avec un tel panache que l’Italien et l’Espagnol semblent être seuls au monde sur cette planète.

Lundi soir, le N°1 mondial a littéralement écrasé le pauvre Andrey Rublev (N°14) en trois sets (6-1, 6-3, 6-4). Le Russe avait pourtant bénéficié du forfait d’Arthur Fils au tour précédent et était donc hyper frais… Mais qu’importe, l’Italien n’a fait qu’une bouchée de la tête de série N°14 avec une aisance presque insolante.

Mardi soir, Carlos Alcaraz a tenu à lui répondre de la même manière. Après un début de tournoi maîtrisé, l’Espagnol a montré quelques signes de déconcentration par moments - à l’image de son match contre Damir Džumhur - qui n’ont pas plu à son entraîneur, Juan Carlos Ferrero. Et au sortir d’un huitième de finale gagné en quatre manches encore face à Ben Shelton, le N°2 mondial a swiché sur un autre mode.

Un deuxième titre de suite ?


Conscient des choses à corriger, Carlos Alcaraz a remis le bleu de chauffe. À quelques minutes d’entrer sur le court mardi soir contre Tommy Paul, il fallait voir le visage de l’Espagnol pour savoir qu’il n’était pas venu ici pour une ballade. Et il l’a démontré. En 1h34 de jeu et trois sets dont un premier obtenu sur une bulle, le tenant du titre a balayé l’Américain.

« Je pouvais fermer les yeux et tout rentrait, a souri la tête de série N°2 sur le Chatrier. J’ai essayé de frapper tous les coups à 100%. Tout fonctionnait. C’était l’un de ces matchs où tout se déroulait à merveille. Rien ne sortait du court, la balle restait toujours entre les lignes. » Concentré du début à la fin, jamais dans l’euphorie, toujours appliqué, il a donné la leçon à son adversaire qui n’a pourtant pas fait un mauvais match. En conférence de presse après sa victoire, l’Espagnol a reconnu l’impact que pouvait avoir Sinner : « Jannik (Sinner) m’inspire d’une certaine manière à me donner à 100% à chaque match. Il montre à quel point il est important de jouer à un niveau aussi élevé pendant tout le match afin d’avoir plus de temps pour récupérer après. J’essaie donc de faire de même. » Le mano a mano se poursuit entre les deux hommes avant une potentielle finale face à face où Alcaraz pourrait aller chercher son deuxième titre de suite.
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