Une nouvelle pépite pour le XV de France !

C'est un nom que l'on connaît déjà, puisque son cousin et parfait homonyme est un international japonais qui évolue à l'UBB. Mais Tevita Tatafu est l'un des piliers droits qui montent dans le Top 14, et c'est un joueur qui pourrait rapidement taper à la porte du XV de France.C'est en effet la nouvelle de la semaine. Le joueur de l'Aviron Bayonnais a décidé d'opter pour la sélection française plutôt que pour les Tonga, son pays de naissance. C'est ce qu'a a annoncé sur Sud-Radio le manager du club basque, Grégory Patrat.

"Tevita Tatafu veut être international français" 👀🇫🇷

➡️ L'entraîneur de Bayonne Grégory Patat fait le point sur la situation de son pilier droit Tevita Tatafu et sa potentielle sélection avec le XV de France. pic.twitter.com/zzvGOcwYAT

— Sud Radio Rugby (@SudRadioRugby) March 25, 2024

C'est une bonne nouvelle pour le rugby français, surtout si l'on se fie au portrait élogieux brossé par son entraîneur. "C'est un garçon qui n'a que 21 ans mais qui a toutes les qualités pour prétendre au haut niveau. Il répond plus que très bien aux attentes concernant la spécificité de son poste, que ce soit la mêlée, la touche ou le placage. Aujourd'hui il lui manque peut-être un peu de déplacement, pour le très haut niveau, mais cela va venir avec le temps et l'expérience", explique Patrat pour décrire le joueur, tout en évoquant un jeune garçon "solaire".

Le successeur d'Atonio ?

A un poste de pilier droit où la France cherche un successeur à Uini Atonio (34 ans) en vue de la prochaine Coupe du monde, Fabien Galthié ne se plaindra pas de pouvoir compter sur un autre colosse venu du Pacifique, car Tatavu est annoncé à 1,83m et 133 kg sur le site de l'Aviron. Mais à l'heure actuelle, le natif de Nukuʻalofa n'est pas encore sélectionnable.Sur Sud-Radio, Patrat a dit qu'il fallait attendre encore un an pour le voir chez les Bleus. Rugbyrama indique de son côté qu'il pourrait être éligible dès octobre 2024. Tatavu avait rejoint la France à l'automne 2019 et s'était engagé avec Bayonne au mois de novembre de cette année-là. Pour rappel, World Rugby impose une présence de cinq ans dans un pays pour pouvoir pour porter le maillot d'une sélection dont on ne possède pas la nationalité.