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Stade Français, le tout pour le tout

Stade Français, le tout pour le tout
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Le Stade Français jouera peut-être le match le plus important de sa saison ce samedi à Perpignan (16h30). Pour Sekou Macalou, cette rencontre sera une finale pour se sauver en Top 14.
4, c'est le nombre de matchs restant au Stade Français pour se maintenir en Top 14. 12e du classement avec 36 points, les Parisiens ont une concurrence rude derrière eux. La lanterne rouge Vannes compte un point de retard, tandis que Perpignan est à égalité avec le Stade Français en tant que barragiste.

À l'issue de la 23e journée, la course au maintien et le classement pourraient être chamboulés et Paris pourrait en payer le prix fort. Surtout qu'un déplacement sur la pelouse de l'USAP se profile dès ce samedi 10 mai à Aimé Giral (16h30). Sur une série de trois défaites de rang, le Stade Français n'a plus le choix et jouera ses quatre dernières rencontres de la saison comme des finales.

Le Stade Français peut-il se relever ?


Après avoir perdu le derby sur la pelouse du Racing 92, les coéquipiers de Sekou Macalou ont encaissé une sévère défaite (49-24) et pris un coup sur la tête. Le troisième ligne s'est exprimé sur la déception des troupes parisiennes. « On avait évidemment ciblé ce match à Nanterre et on était donc très déçu, à la sortie du terrain. Derrière ça, on a passé quelques jours la tête en bas. Mais nous nous sommes depuis remis au travail et avançons désormais groupés. » Un électrochoc est donc attendu. Paul Gustard n'a pas hésité à pousser un coup de gueule et des ajustements ont été effectués en vu du déplacement à Perpignan.

« Notre chance, en tant que sportifs de haut niveau, c’est que nous avons chaque semaine la possibilité de se remettre en questions », a confié Macalou. Mais une statistique suit le club parisien depuis le début de la saison. Avec un bilan de huit victoires et 14 défaites, le Stade Français ne s'est jamais imposé à l'extérieur cette saison.

À Perpignan, le capitaine Alo-Emile devra trouver les mots juste pour conjurer cette malédiction et rebondir au meilleur des moments, sous peine de se retrouver au soir de 23e journée, lanterne rouge du Top 14.
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