Sowerby : « Les joueurs peuvent être fiers d'eux, mais ce n'est que le début »

L'UBB a commencé cette saison de Top 14 par une large victoire contre le Stade Français (46-26). De quoi forcément satisfaire Shaun Sowerby, son entraîneur des avants.
L'Union Bordeaux-Bègles démarre idéalement sa saison 2024-2025. Ce samedi soir, dans le cadre de la première journée de Top 14, l'UBB s'est très nettement imposée contre le Stade Français (46-26). A l'issue de ce match, Shaun Sowerby, qui n'est autre que l'actuel entraîneur des avants de cette formation aquitaine, est apparu satisfait devant la presse, dans des propos rapportés par le quotidien sportif français L'Equipe : « C'est une belle performance pendant la plupart de ce match. Il y a eu de belles choses même si on aurait pu mieux gérer la fin. Nos efforts ne sont pas récompensés par le bonus offensif. On retient souvent ce qui se passe en fin de match, à cause du côté émotionnel, ces déceptions peuvent être plus fortes. Mais c'est une belle prestation. On a eu l'ambition de jouer, les ballons sortaient vite. La qualité de la ligne de trois-quarts, c'est une évidence ! »

Sowerby : "Les joueurs peuvent être fiers d'eux"

Dans ce match, les Bordelais ont marqué pas moins de six essais : « Marquer six essais à la défense du Stade Français, qui est redoutable, c'est un point dont on est content. Les joueurs peuvent être fiers d'eux, mais ce n'est que le début. On a des axes de progression et la touche en fait partie. Paris a un contre très efficace, qui met beaucoup de pression et par moments on ne l'a pas bien gérée. On a des repères à perfectionner. On a une équipe qui progresse, qui avance, qui n'est pas bloquée dans le passé et qui veut s'améliorer au quotidien. »

Chez son homologue du Stade Français, Julien Tastet, le sentiment était forcément totalement différent : « Beaucoup de déception, ce n'est pas le résultat attendu. On avait l'intention de faire un gros match, valider ce qu'on a fait en préparation. Malheureusement, on a passé trop de temps chez nous, on le voit sur la première mi-temps qu'on passe en quasi-totalité dans notre camp, face à une équipe très à l'aise avec le ballon. »