Six Nations: Les Bleues battues d'un rien en Angleterre
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Au terme d’un match durant lequel elles n’auront rien lâché sur la pelouse de Twickenham, les Bleues se sont inclinées face à l’Angleterre par la plus petite des marges (43-42) et voient le Grand Chelem leur échapper une nouvelle fois.
C’est une défaite qui sera autant source de promesses que de frustration. En quête d’une première victoire dans le Tournoi des 6 Nations féminin depuis 2018, les Bleues ont tout donné pour y croire mais la marche était encore un peu trop haute face à l’Angleterre. Sur la pelouse de Twickenham, les joueuses de Gaëlle Mignot et David Ortiz ont tout donné mais elles ont dû s’incliner par la plus petite des marges.
Devant leur public, les Red Roses ont démarré tambour battant et cela s’est traduit au bout de quatre minutes avec Abigail Dow qui a bien suivi un jeu au pied pour récupérer la balle et se jouer de la défense tricolore pour aller aplatir le premier essai anglais. Sauf que la réplique tricolore est arrivée de manière immédiate. Après une percée de Pauline Bourdon-Sansus, Carla Arbez n’a pas demandé son reste pour aller à dame. La transformation signée Morgane Bourgeois a alors permis aux Bleues de passer devant au tableau d’affichage. Sauf que la foudre est ensuite tombée sur elles. Alors que Gabrielle Vernier a quitté la pelouse sur protocole commotion, la sélection anglaise a haussé le ton. En l’espace de dix minutes, Emma Sing est allé deux fois à l’essai.
Une séquence entrecoupée par une réalisation signée Lark Atkin-Davies. Un 17-0 qui a permis aux Red Roses de voir venir… mais elles ne s’en sont pas contentées. Après avoir vu Assia Khalfaoui écoper d’un carton jaune pour un plaquage haut, les Anglaises ont su exploiter la touche obtenue sur la pénalité pour piéger l’arrière-garde tricolore et aplatir un cinquième essai en moins de 25 minutes. Mais le XV de France féminin n’était pas venu à Twickenham pour abdiquer sans combattre. Profitant d’une erreur grossière de Zoe Harrison, qui a manqué le ballon sur une passe dans son propre en-but, une Pauline Bourdon-Sansus roublarde a aplati l’essai de l’espoir pour les Bleues.
En toute fin de première période, après un ballon porté conquérant, Carla Arbez a trouvé Marine Ménager. Cette dernière a forcé le passage pour ramener les Tricolores à dix points au moment de retrouver les vestiaires. Après avoir poussé dès la reprise, le XV de France féminin a craqué face à la puissance de Zoe Aldcroft. La capitaine anglaise a donné de l’air à son équipe mais, dans la foulée, Kelly Arbey a remis les Bleues dans le sens de la marche.
L’arrière tricolore a conclu victorieusement une action collective initiée en sortie de mêlée. Les deux bancs ont alors commencé à s’ouvrir pour lancer du sang frais. Peu avant l’heure de jeu, Abigail Dow y est allé de son doublé après avoir été décalée sur une passe sautée de Zoe Harrison pour donner quinze longueurs d’avance aux Red Roses avec 20 minutes encore à jouer. N’ayant plus rien à perdre, les Bleues ont lancé leurs ultimes forces vives pour essayer d’inverser la tendance. L’espoir est revenu à l’entame des dix dernières minutes grâce à Morgane Bourgeois.
Après avoir pilonné le rideau défensif anglais, la demi d’ouverture tricolore a profité d’une passe après-contact pour profiter de l’espace libéré et aller aplatir. A moins de deux minutes de la sirène, c’est Joanna Grisez qui a réalisé un véritable numéro au cœur de la défense des Red Roses pour aller aplatir. Sur la transformation, Morgane Bourgeois a rapproché les Tricolores à un point. Sur le renvoi, un en-avant de Lina Queyroi a scellé le sort de la rencontre. Avec cette victoire (43-42), l’Angleterre réalise un septième Grand Chelem consécutif. Toutefois, à quatre mois de la Coupe du Monde, les Bleues ont démontré qu’elles avaient tout ce qu’il fallait pour rivaliser.
C’est une défaite qui sera autant source de promesses que de frustration. En quête d’une première victoire dans le Tournoi des 6 Nations féminin depuis 2018, les Bleues ont tout donné pour y croire mais la marche était encore un peu trop haute face à l’Angleterre. Sur la pelouse de Twickenham, les joueuses de Gaëlle Mignot et David Ortiz ont tout donné mais elles ont dû s’incliner par la plus petite des marges.
Devant leur public, les Red Roses ont démarré tambour battant et cela s’est traduit au bout de quatre minutes avec Abigail Dow qui a bien suivi un jeu au pied pour récupérer la balle et se jouer de la défense tricolore pour aller aplatir le premier essai anglais. Sauf que la réplique tricolore est arrivée de manière immédiate. Après une percée de Pauline Bourdon-Sansus, Carla Arbez n’a pas demandé son reste pour aller à dame. La transformation signée Morgane Bourgeois a alors permis aux Bleues de passer devant au tableau d’affichage. Sauf que la foudre est ensuite tombée sur elles. Alors que Gabrielle Vernier a quitté la pelouse sur protocole commotion, la sélection anglaise a haussé le ton. En l’espace de dix minutes, Emma Sing est allé deux fois à l’essai.
Les Bleues touchées mais pas coulées
Une séquence entrecoupée par une réalisation signée Lark Atkin-Davies. Un 17-0 qui a permis aux Red Roses de voir venir… mais elles ne s’en sont pas contentées. Après avoir vu Assia Khalfaoui écoper d’un carton jaune pour un plaquage haut, les Anglaises ont su exploiter la touche obtenue sur la pénalité pour piéger l’arrière-garde tricolore et aplatir un cinquième essai en moins de 25 minutes. Mais le XV de France féminin n’était pas venu à Twickenham pour abdiquer sans combattre. Profitant d’une erreur grossière de Zoe Harrison, qui a manqué le ballon sur une passe dans son propre en-but, une Pauline Bourdon-Sansus roublarde a aplati l’essai de l’espoir pour les Bleues.
En toute fin de première période, après un ballon porté conquérant, Carla Arbez a trouvé Marine Ménager. Cette dernière a forcé le passage pour ramener les Tricolores à dix points au moment de retrouver les vestiaires. Après avoir poussé dès la reprise, le XV de France féminin a craqué face à la puissance de Zoe Aldcroft. La capitaine anglaise a donné de l’air à son équipe mais, dans la foulée, Kelly Arbey a remis les Bleues dans le sens de la marche.
Une différence infime en faveur de l’Angleterre
L’arrière tricolore a conclu victorieusement une action collective initiée en sortie de mêlée. Les deux bancs ont alors commencé à s’ouvrir pour lancer du sang frais. Peu avant l’heure de jeu, Abigail Dow y est allé de son doublé après avoir été décalée sur une passe sautée de Zoe Harrison pour donner quinze longueurs d’avance aux Red Roses avec 20 minutes encore à jouer. N’ayant plus rien à perdre, les Bleues ont lancé leurs ultimes forces vives pour essayer d’inverser la tendance. L’espoir est revenu à l’entame des dix dernières minutes grâce à Morgane Bourgeois.
Après avoir pilonné le rideau défensif anglais, la demi d’ouverture tricolore a profité d’une passe après-contact pour profiter de l’espace libéré et aller aplatir. A moins de deux minutes de la sirène, c’est Joanna Grisez qui a réalisé un véritable numéro au cœur de la défense des Red Roses pour aller aplatir. Sur la transformation, Morgane Bourgeois a rapproché les Tricolores à un point. Sur le renvoi, un en-avant de Lina Queyroi a scellé le sort de la rencontre. Avec cette victoire (43-42), l’Angleterre réalise un septième Grand Chelem consécutif. Toutefois, à quatre mois de la Coupe du Monde, les Bleues ont démontré qu’elles avaient tout ce qu’il fallait pour rivaliser.
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