Racing 92: Lancaster amer

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Alors qu’il va se relancer sur le banc du Connacht, Stuart Lancaster a confié avoir quitté le Racing 92 avec des regrets face à des dirigeants manquant de patience et n’ayant pas tenu tous leurs engagements.
L’expérience aura duré seulement 19 mois. A l’entame de la saison 2023-2024, Stuart Lancaster est devenu l’entraîneur du Racing 92 après avoir tenu un rôle d’adjoint au Leinster pendant sept ans. Après une première saison achevée en barrages du Top 14, l’entame de la deuxième n’a pas eu les résultats escomptés et le technicien anglais a été démis de ses fonctions le 1er février dernier. Alors qu’il a accepté de prendre en main le Connacht, l’ancien sélectionneur du XV de la Rose s’est longuement confié sur son passage au Racing 92 dans les colonnes du quotidien britannique The Sunday Times et il n’a pas manqué de critiquer ses anciens dirigeants.
« On m'avait promis que je contrôlerais tout le programme du rugby, mais ça n'est jamais arrivé », a-t-il tout d’abord lancé. Il a ensuite affirmé qu’il y a eu « un manque de patience » au sein du club francilien concernant le projet que Stuart Lancaster comptait mettre en place. « Cela prend plus que seize mois pour faire pivoter une organisation, a lancé le technicien anglais lors de cet entretien. Se la faire retirer alors que oui, ça ne va pas très bien, mais ça va dans la bonne direction… »
Au-delà des résultats, l’ancien entraîneur des Ciel-et-Blanc a affirmé qu’il était « en train d'améliorer le centre de formation et les joueurs » avant d’être coupé dans son élan et remplacé par Patrice Collazo, qui a remis le Racing 92 sur de bons rails. « Les joueurs qui n'étaient pas si bons que ça ont été progressivement écartés, a ajouté Stuart Lancaster. Ceux qui allaient faire des différences sont en train d'arriver. Cela prend du temps. » Un temps qui ne lui a pas été accordé, ce qui lui fait dire qu’entraîner un club du Top 14 est une expérience « incroyablement difficile », qu’il compare au « travail de manager en Premier League ».
Un élément qui aura notamment marqué l’ancien sélectionneur anglais est la menace de relégation en Pro D2 qui traverse vite l’esprit des dirigeants de clubs. « Vous passez la moitié de la deuxième partie de saison à penser : ‘Mon dieu, nous allons disparaître’, a noté Stuart Lancaster. C'est une pression énorme. » A cela est venu s’ajouter la barrière de la langue, qui ne l’a pas aidé à transmettre ses idées. Revenu dans un environnement anglo-saxon, le technicien anglais aura l’opportunité de remettre sa carrière sur de bons rails.
L’expérience aura duré seulement 19 mois. A l’entame de la saison 2023-2024, Stuart Lancaster est devenu l’entraîneur du Racing 92 après avoir tenu un rôle d’adjoint au Leinster pendant sept ans. Après une première saison achevée en barrages du Top 14, l’entame de la deuxième n’a pas eu les résultats escomptés et le technicien anglais a été démis de ses fonctions le 1er février dernier. Alors qu’il a accepté de prendre en main le Connacht, l’ancien sélectionneur du XV de la Rose s’est longuement confié sur son passage au Racing 92 dans les colonnes du quotidien britannique The Sunday Times et il n’a pas manqué de critiquer ses anciens dirigeants.
« On m'avait promis que je contrôlerais tout le programme du rugby, mais ça n'est jamais arrivé », a-t-il tout d’abord lancé. Il a ensuite affirmé qu’il y a eu « un manque de patience » au sein du club francilien concernant le projet que Stuart Lancaster comptait mettre en place. « Cela prend plus que seize mois pour faire pivoter une organisation, a lancé le technicien anglais lors de cet entretien. Se la faire retirer alors que oui, ça ne va pas très bien, mais ça va dans la bonne direction… »
Lancaster et une expérience « incroyablement difficile »
Au-delà des résultats, l’ancien entraîneur des Ciel-et-Blanc a affirmé qu’il était « en train d'améliorer le centre de formation et les joueurs » avant d’être coupé dans son élan et remplacé par Patrice Collazo, qui a remis le Racing 92 sur de bons rails. « Les joueurs qui n'étaient pas si bons que ça ont été progressivement écartés, a ajouté Stuart Lancaster. Ceux qui allaient faire des différences sont en train d'arriver. Cela prend du temps. » Un temps qui ne lui a pas été accordé, ce qui lui fait dire qu’entraîner un club du Top 14 est une expérience « incroyablement difficile », qu’il compare au « travail de manager en Premier League ».
Un élément qui aura notamment marqué l’ancien sélectionneur anglais est la menace de relégation en Pro D2 qui traverse vite l’esprit des dirigeants de clubs. « Vous passez la moitié de la deuxième partie de saison à penser : ‘Mon dieu, nous allons disparaître’, a noté Stuart Lancaster. C'est une pression énorme. » A cela est venu s’ajouter la barrière de la langue, qui ne l’a pas aidé à transmettre ses idées. Revenu dans un environnement anglo-saxon, le technicien anglais aura l’opportunité de remettre sa carrière sur de bons rails.
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