Le LOU impuissant

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De retour en finale de Challenge Cup, trois ans après son titre de 2022 obtenu aux dépens de Toulon à Marseille, le LOU n'a pas pesé lourd vendredi à Cardiff face aux Anglais de Bath, qui n'ont laissé aucune chance (37-12) à des Lyonnais incapables de lutter.
Dans la semaine Karim Ghezal et ses joueurs s'étaient pris à rêver de jouer un vilain tour à Bath pour soulever de nouveau la Challenge Cup, trois ans après leur sacre de 2022 obtenu aux dépens de Toulon à Marseille. Ils savaient néanmoins que les Anglais, irrésistibles dans leur championnat, avaient tout d'un épouvantail.
Cette finale de vendredi à Cardiff, la deuxième de l'histoire pour le LOU, a malheureusement démontré que le leader de Premiership n'était pas le grand favori de cette rencontre pour rien. Le début de match excepté, avec cet essai d'Ethan Dumortier au bout de trois minutes venu récompenser la superbe entame des rouge et noir suite à un ballon porté bien exploité par Baptiste Couilloud puis David Niniashvili, qui avait eu l'intelligence de décaler l'ailier lyonnais, Lyon n'a pas pesé lourd dans cette finale face à son adversaire, et bourreau du soir.
Après que les Anglais ont débloqué leur compteur sur une pénalité d'un Finn Russell qui n'a rien manqué au pied de toute la soirée, Lyon a bien continué de malmener le premier du championnat anglais. Toutefois, Bath continuait d'accentuer sa pression, et seules ses passes approximatives qui avaient gâché de premières situations très dangereuses ainsi que de nombreux ballons échappés avaient fait que les Anglais n'avaient pas encore trouvé la faille.
Cela n'a pas duré bien longtemps cependant. Car à force de pousser, Russell et les siens, de toute façon beaucoup trop forts pour le LOU, ont fini par être récompensés, d'abord sur un essai de Dunn consécutif à un ballon porté, puis, dans la foulée, sur un autre essai, marqué, lui, par Ojomoh dans une défense lyonnaise déjà aux abois. Après que Dumortier, qui pensait s'offrir un doublé, a vu son deuxième essai invalidé, Lyon a eu le mérite de réagir, dès le retour des vestiaires, et de se relancer sur un essai de Botha transformé par Berdeu. Pas de quoi freiner néanmoins l'allant de Bath.
Sept minutes plus tard sur une pénalité jouée à la main par Dunn, Obano, qui avait bien suivi, a redonné quinze points d'avance aux Anglais. Insatiables, ces derniers en ont remis rapidement une couche, cette fois grâce à Spencer, élu homme de cette finale qui a très vite matérialisé l'écart entre les deux équipes. Le LOU ne peut même pas avoir de regrets tant il a été surclassé vendredi par les Anglais.
Dans la semaine Karim Ghezal et ses joueurs s'étaient pris à rêver de jouer un vilain tour à Bath pour soulever de nouveau la Challenge Cup, trois ans après leur sacre de 2022 obtenu aux dépens de Toulon à Marseille. Ils savaient néanmoins que les Anglais, irrésistibles dans leur championnat, avaient tout d'un épouvantail.
Cette finale de vendredi à Cardiff, la deuxième de l'histoire pour le LOU, a malheureusement démontré que le leader de Premiership n'était pas le grand favori de cette rencontre pour rien. Le début de match excepté, avec cet essai d'Ethan Dumortier au bout de trois minutes venu récompenser la superbe entame des rouge et noir suite à un ballon porté bien exploité par Baptiste Couilloud puis David Niniashvili, qui avait eu l'intelligence de décaler l'ailier lyonnais, Lyon n'a pas pesé lourd dans cette finale face à son adversaire, et bourreau du soir.
Après que les Anglais ont débloqué leur compteur sur une pénalité d'un Finn Russell qui n'a rien manqué au pied de toute la soirée, Lyon a bien continué de malmener le premier du championnat anglais. Toutefois, Bath continuait d'accentuer sa pression, et seules ses passes approximatives qui avaient gâché de premières situations très dangereuses ainsi que de nombreux ballons échappés avaient fait que les Anglais n'avaient pas encore trouvé la faille.
L'essai de Botha n'a rien changé
Cela n'a pas duré bien longtemps cependant. Car à force de pousser, Russell et les siens, de toute façon beaucoup trop forts pour le LOU, ont fini par être récompensés, d'abord sur un essai de Dunn consécutif à un ballon porté, puis, dans la foulée, sur un autre essai, marqué, lui, par Ojomoh dans une défense lyonnaise déjà aux abois. Après que Dumortier, qui pensait s'offrir un doublé, a vu son deuxième essai invalidé, Lyon a eu le mérite de réagir, dès le retour des vestiaires, et de se relancer sur un essai de Botha transformé par Berdeu. Pas de quoi freiner néanmoins l'allant de Bath.
Sept minutes plus tard sur une pénalité jouée à la main par Dunn, Obano, qui avait bien suivi, a redonné quinze points d'avance aux Anglais. Insatiables, ces derniers en ont remis rapidement une couche, cette fois grâce à Spencer, élu homme de cette finale qui a très vite matérialisé l'écart entre les deux équipes. Le LOU ne peut même pas avoir de regrets tant il a été surclassé vendredi par les Anglais.
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