Le coup de gueule de la famille Narjissi

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Interrogé dimanche sur RMC huit mois et demi après la disparition de son fils Mehdi lors d'un stage de l'équipe de France U18 en Afrique du Sud, Jalil Narjissi, le père de l'ancien grand espoir du Stade Toulousain, attend de Florian Grill, le président de la Fédération française de rugby, qu'il "assume ses responsabilités".
"Il faut que Monsieur Grill assume ses responsabilités." Toujours aussi remonté contre Florian Grill et la Fédération française de rugby (FFR), Jalil Narjissi, le père de Mehdi Narjissi, grand espoir du Stade Toulousain disparu en mer il y a huit mois et demi près du cap de Bonne Espérance à l'âge de 17 ans lors d'une séance de récupération organisée par le staff de l'équipe de France U18 présent sur place, a adressé un message fort et très clair ce dimanche au patron du rugby français sur les ondes de RMC Sport dans le cadre de l'émission "Bartoli Time" et alors qu'une enquête judiciaire ouverte par le Parquet d'Agen pour homicide involontaire a vu récemment avec l'audition de Stéphane Cambos, ancien manager de cette équipe de France moins de 18 ans un premier interrogé sous le régime de la garde à vue.
"Il faut que Monsieur Grill assume ses responsabilités. Il y a beaucoup de choses que Monsieur Grill dit qui sont fausses. Monsieur Grill était en tournée électorale le jour où mon fils a disparu (...) On a eu son planning en temps et en heures", ne décolère pas l'ancien talonneur de Castres et Agen, qui en veut non seulement aux encadrants présents sur place le jour du drame mais également et surtout à l'instance chère à Florian Grill.
"Il y a eu des fautes graves du staff et des deux encadrants (...), qui étaient sur place et ont eu l'initiative de faire cette récupération à cet endroit qui est très dangereux. Mais ils étaient dix à être sur place et à avoir cautionné cette récupération musculaire organisée par le préparateur physique. La Fédération est responsable de cette catastrophe (...) qui aurait pu être plus qu'une tragédie, parce qu'ils étaient 27 dans l'eau".
L'ancien rugbyman est d'autant plus en colère qu'il a découvert que le poste de chef de délégation avait supprimé, alors que c'est précisément, à l'entendre, ce chef de délégation, "qui avait toujours exitsé", "qui avait la décision de sécurité". Ce qui fait dire à ce père qui pleure son fils Mehdi Narjissi depuis ce 7 août dernier que "le comité directeur ne peut pas dire uniquement : "oui, l'encadrement a fauté", car ils ont eux-même commis des fautes en interne (...) avec des choix et des graves décisions qui ont amené à cette catastrophe". Jalil Narjissi ne comprend pas, par ailleurs, pourquoi sa famille et lui n'ont pas reçu davantage de soutien de la part de la FFR et de son président. Et notamment sur le moment.
"Ce n'est pas lui qui a mis notre fils à l'eau, mais nous avons confié notre fils à la Fédération qui a composé ce staff (...) Pourquoi Monsieur Grill ne nous a pas accompagnés et pourquoi il n'était pas présent au retour à nos côtés ? Pourquoi part-il en Argentine pour un autre problème et n'est pas à nos côtés pour la disparition d'un adolescent". "On est seuls, il n'y a que le Stade Toulousain et le SUA qui sont là au quotidien à nous soutenir", conclut l'ancien talonneur, qui souhaite désormais que "la transparence sur ce drame soit faite". Pour cela, il compte sur la justice. "Elle fait du mieux qu'elle peut".
"Il faut que Monsieur Grill assume ses responsabilités." Toujours aussi remonté contre Florian Grill et la Fédération française de rugby (FFR), Jalil Narjissi, le père de Mehdi Narjissi, grand espoir du Stade Toulousain disparu en mer il y a huit mois et demi près du cap de Bonne Espérance à l'âge de 17 ans lors d'une séance de récupération organisée par le staff de l'équipe de France U18 présent sur place, a adressé un message fort et très clair ce dimanche au patron du rugby français sur les ondes de RMC Sport dans le cadre de l'émission "Bartoli Time" et alors qu'une enquête judiciaire ouverte par le Parquet d'Agen pour homicide involontaire a vu récemment avec l'audition de Stéphane Cambos, ancien manager de cette équipe de France moins de 18 ans un premier interrogé sous le régime de la garde à vue.
"Il faut que Monsieur Grill assume ses responsabilités. Il y a beaucoup de choses que Monsieur Grill dit qui sont fausses. Monsieur Grill était en tournée électorale le jour où mon fils a disparu (...) On a eu son planning en temps et en heures", ne décolère pas l'ancien talonneur de Castres et Agen, qui en veut non seulement aux encadrants présents sur place le jour du drame mais également et surtout à l'instance chère à Florian Grill.
"Il y a eu des fautes graves du staff et des deux encadrants (...), qui étaient sur place et ont eu l'initiative de faire cette récupération à cet endroit qui est très dangereux. Mais ils étaient dix à être sur place et à avoir cautionné cette récupération musculaire organisée par le préparateur physique. La Fédération est responsable de cette catastrophe (...) qui aurait pu être plus qu'une tragédie, parce qu'ils étaient 27 dans l'eau".
Jalil Narjissi se pose beaucoup de questions...
L'ancien rugbyman est d'autant plus en colère qu'il a découvert que le poste de chef de délégation avait supprimé, alors que c'est précisément, à l'entendre, ce chef de délégation, "qui avait toujours exitsé", "qui avait la décision de sécurité". Ce qui fait dire à ce père qui pleure son fils Mehdi Narjissi depuis ce 7 août dernier que "le comité directeur ne peut pas dire uniquement : "oui, l'encadrement a fauté", car ils ont eux-même commis des fautes en interne (...) avec des choix et des graves décisions qui ont amené à cette catastrophe". Jalil Narjissi ne comprend pas, par ailleurs, pourquoi sa famille et lui n'ont pas reçu davantage de soutien de la part de la FFR et de son président. Et notamment sur le moment.
"Ce n'est pas lui qui a mis notre fils à l'eau, mais nous avons confié notre fils à la Fédération qui a composé ce staff (...) Pourquoi Monsieur Grill ne nous a pas accompagnés et pourquoi il n'était pas présent au retour à nos côtés ? Pourquoi part-il en Argentine pour un autre problème et n'est pas à nos côtés pour la disparition d'un adolescent". "On est seuls, il n'y a que le Stade Toulousain et le SUA qui sont là au quotidien à nous soutenir", conclut l'ancien talonneur, qui souhaite désormais que "la transparence sur ce drame soit faite". Pour cela, il compte sur la justice. "Elle fait du mieux qu'elle peut".
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