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La polémique enfle à la Coupe du monde

La polémique enfle à la Coupe du monde
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L’Angleterre sera sur la pelouse du Stade de France, ce vendredi, pour disputer la petite finale face à l’Argentine. Pour autant, le XV de la Rose n’a pas tourné la page de sa demi-finale perdue contre l’Afrique du Sud. Pas en raison du scenario de la rencontre et notamment de la pénalité décisive accordée par Ben O’Keeffe aux Springboks à la 78e minute mais à cause des insultes racistes proférées par Mbongeni Mbonambi à l’endroit de Tom Curry.

Au cours de la première période, le troisième ligne anglais s’est en effet tourné vers l’arbitre de la rencontre pour lui demander ce qu’il devait faire alors que le talonneur sud-africain l’avait traité de « connard de blanc ». Si l’arbitre, qui s’était engagé à surveiller le joueur des Boks, n’a rien eu à redire au comportement du talonneur sud-africain, World Rugby avait décidé de se saisir de l’affaire.

Pour autant, aucune preuve formelle n’a pu étayer les accusations de Tom Curry et le doute raisonnable a finalement profité au Sud-Africain, le camp des Boks assurant qu’il ne s’agissait que d’un quiproquo puisque  Mbongeni Mbonambi se serait exprimé en afrikaans et non en anglais et n’aurait donc pas prononcé le supposé « white cunt ».

La voix de la victime n’a pas été entendue

« Après avoir étudié toutes les preuves disponibles, y compris les images du match, les enregistrements audio et les témoignages des deux équipes, l’instance dirigeante a jugé qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves à l’heure actuelle pour engager des poursuites », a affirmé la fédération dans un communiqué, ajoutant: « Par conséquent, l’affaire est considérée comme close à moins que des preuves supplémentaires ne soient découvertes. »

La décision est mal passée, côté anglais, qui a dégainé un communiqué quelques instants après l’annonce de la décision de World Rugby pour dire son indignation. Et Steve Borthwick, le sélectionneur anglais, en a remis une couche dans des propos relayés par la Daily Mail. « Nous avons la victime d’une situation qui n’a pas pu faire entendre sa voix, a-t-il déploré.  Avec la décision de World Rugby, ils ont refusé à la victime de la situation, Tom Curry, de faire entendre sa voix. C’est là que la déception entre vraiment en jeu. »

« Quelqu’un a dit quelque chose à Tom Curry, Tom l’a signalé, il s’est trouvé dans une situation où World Rugby a pris la décision de ne pas permettre à la voix de la victime d’être entendue », a-t-il renchéri, particulièrement agacé.

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