La FFR s’offre un miracle financier

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Alors que les droits de diffusion du Tournoi des 6 Nations viennent d’être renégociés, la FFR va bénéficier d’une part plus importante de revenus issus de la compétition, avec un gain chiffré à plusieurs millions d’euros.
Florian Grill et le rugby français ont obtenu gain de cause. À l’occasion d’un entretien accordé à l’AFP, le président de la Fédération Française de rugby (FFR) a annoncé une bonne nouvelle pour les finances de l’institution quelques semaines après avoir fait un bilan très sombre de la situation en évoquant notamment un possible « dépôt de bilan ».
En effet, alors que la renégociation des droits de diffusion du Tournoi des 6 Nations masculin mais également féminin a vu le groupe France Télévisions conserver l’intégralité et l’exclusivité de la compétition jusqu’en 2029 malgré la concurrence venant de TF1, la FFR a négocié un partage des revenus plus intéressant par rapport à celui précédemment en place.
« La part allouée à la fédération va passer de 16% à 17,85% à partir du 1er juillet 2025, et à 19% à partir du 1er juillet 2026 », a ainsi précisé Jérémie Lecha, directeur général de la fédération. Pour Florian Grill, « ça contribue au redressement de la fédération », présenté comme « un enjeu énorme » après avoir « hérité d’une fédération qui avait un déficit d’exploitation structurel de l’ordre de 18 à 20 millions d’euros ».
Il est également question d’un certain rééquilibrage de la répartition des revenus issus du Tournoi des 6 Nations. En effet, sur les dernières années, la France générait pas moins de 26% du total mais devait se contenter de 16% des fonds répartis entre les fédérations par la société commerciale commune, issue du partenariat avec le fonds CVC Capital Partners, quand l’Angleterre récupérait une part s’élevant à 31%.
Selon Jérémie Lecha, cela « représente environ six millions d’euros supplémentaires par an, sans remettre en cause le mécanisme de solidarité avec les autres nations ». Devant également faire face aux pertes issues de l’organisation de la Coupe du Monde de rugby dans l’Hexagone en 2023, évaluée à « 35 ou 36 millions d’euros » par Florian Grill, la FFR devrait également bénéficier de conditions plus favorables avec GL Events, nouveau concessionnaire du Stade de France, à hauteur de « cinq à six millions d’euros d’impact », selon le patron du rugby français. Des conditions financières qui, sur le long terme, devraient permettre à la FFR de retrouver une trajectoire vertueuse afin de remettre les comptes dans le vert.
Florian Grill et le rugby français ont obtenu gain de cause. À l’occasion d’un entretien accordé à l’AFP, le président de la Fédération Française de rugby (FFR) a annoncé une bonne nouvelle pour les finances de l’institution quelques semaines après avoir fait un bilan très sombre de la situation en évoquant notamment un possible « dépôt de bilan ».
En effet, alors que la renégociation des droits de diffusion du Tournoi des 6 Nations masculin mais également féminin a vu le groupe France Télévisions conserver l’intégralité et l’exclusivité de la compétition jusqu’en 2029 malgré la concurrence venant de TF1, la FFR a négocié un partage des revenus plus intéressant par rapport à celui précédemment en place.
« La part allouée à la fédération va passer de 16% à 17,85% à partir du 1er juillet 2025, et à 19% à partir du 1er juillet 2026 », a ainsi précisé Jérémie Lecha, directeur général de la fédération. Pour Florian Grill, « ça contribue au redressement de la fédération », présenté comme « un enjeu énorme » après avoir « hérité d’une fédération qui avait un déficit d’exploitation structurel de l’ordre de 18 à 20 millions d’euros ».
La FFR devrait toucher « six millions d’euros supplémentaires par an »
Il est également question d’un certain rééquilibrage de la répartition des revenus issus du Tournoi des 6 Nations. En effet, sur les dernières années, la France générait pas moins de 26% du total mais devait se contenter de 16% des fonds répartis entre les fédérations par la société commerciale commune, issue du partenariat avec le fonds CVC Capital Partners, quand l’Angleterre récupérait une part s’élevant à 31%.
Selon Jérémie Lecha, cela « représente environ six millions d’euros supplémentaires par an, sans remettre en cause le mécanisme de solidarité avec les autres nations ». Devant également faire face aux pertes issues de l’organisation de la Coupe du Monde de rugby dans l’Hexagone en 2023, évaluée à « 35 ou 36 millions d’euros » par Florian Grill, la FFR devrait également bénéficier de conditions plus favorables avec GL Events, nouveau concessionnaire du Stade de France, à hauteur de « cinq à six millions d’euros d’impact », selon le patron du rugby français. Des conditions financières qui, sur le long terme, devraient permettre à la FFR de retrouver une trajectoire vertueuse afin de remettre les comptes dans le vert.
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