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Fabien Galthié, la nouvelle polémique

Fabien Galthié, la nouvelle polémique
Publié le 16 juil. 2024 à 19:34, mis à jour le 16 juil. 2024 à 18:06
Invité à commenter l'affaire Jegou-Auradou, Fabien Galthié a pris la défense de ses deux joueurs, qu'il considère toujours comme des "pépites" du XV de France.
Il y a eu les mots forts de Florian Grill, le président de la FFR, qui tente de prendre la mesure de la gravité de la situation après cette terrible tournée du XV de France en Argentine, marquée par deux affaires (les propos racistes de Melvyn Jaminet, les accusations de viol en réunion avec violence contre Oscar Jegou et Hugo Auradou). Et il y a la réaction de Fabien Galthié, dont le discours diffère légèrement.

Sans rentrer dans le fond de l'affaire, le sélectionneur des Bleus a tout de même pris la défense de Jegou et Auradou, d'une certaine manière. "Tout ce que je peux dire à ce sujet, c’est que les deux joueurs dont vous parlez ont été très bons à Mendoza. Vraiment, très, très bons. Et ils font toujours partie des potentiels futurs 'Premium' identifiés. Je ne parle pas d’eux à l’imparfait. Ils font toujours partie de nos pépites", a ainsi répondu Galthié dans un entretien accordé à Midi Olympique.

Galthié connaît bien les parents d'Auradou


Ces propos ont beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux. Car s'il convient d'attendre le verdict de la justice dans cette affaire, il y avait sans doute un meilleur mot à choisir que "pépites" pour qualifier deux joueurs embarqués dans une virée alcoolisée en pleine tournée internationale, et qui risquent aujourd'hui une très lourde peine de prison.

Dans cette affaire, Fabien Galthié a peut-être du mal à prendre un peu de distance, lui qui a notamment joué au Stade Français avec David Auradou, le père de l'un des deux joueurs accusés. "Il est évident que j’ai beaucoup pensé à son papa et à sa maman que je connais très bien, admet le sélectionneur. J’ai toujours été en lien avec eux. Quand Oscar et Hugo sont partis au commissariat, j’ai immédiatement prévenu les familles. C’est la première chose que j’ai faite et j’ai été le premier à les informer de la situation. C’était la nuit en France. J’ai pensé à leur douleur, je me devais de le faire, c’est mon rôle."
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