Disparition Medhi Narjissi : Grill répond

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Au lendemain des différentes sorties médiatiques de Jalil Narjissi à propos de la disparition tragique de son fils Medhi en Afrique du Sud l'été dernier, la ministre des Sports Marie Barsacq a reçu la famille ce lundi. Florian Grill, accusé notamment par l'ancien talonneur de ne pas assumer ses responsabilités, a, quant à lui, apporté sa réponse dans un courrier.
Les sorties médiatiques de Jalil Narjissi n'ont pas été sans suite. Après que le père de Medhi Narjissi, ce grand espoir du rugby français et du Stade Toulousain disparu tragiquement l'été dernier en Afrique du Sud lors d'une séance de récupération organisée au large d'une plage connue pour être dangereuse dans le cadre d'un stage avec l'équipe de France U18, a pris la parole ce week-end, notamment au cours de l'émission "Bartoli Time" sur RMC Sport, Florian Grill, directement visé et notamment accusé par l'ancien talonneur de "ne pas avoir assumé sa responsabilité", a d'abord répondu via un long courrier de six pages.
Egalement taxé par l'ex-rugbyman de Castres et Agen de ne pas avoir été aux côtés de la famille Narjissi, le président de la Fédération française de rugby (FFR), rappelant au passage qu'il avait tenté d'appeler Jalil Narjissi en visio depuis l'Afrique du Sud mais que ce dernier avait refusé l'appel ("en voyant que vous refusiez la visioconférence ou un appel j’ai à tort estimé que ma présence était inopportune à vos yeux"), assure que ce n'est pas le cas.
"J’ai agi dès la première minute. J’ai soutenu, accompagné, organisé, échangé. J’ai demandé des enquêtes. J’ai exigé la vérité. J’ai proposé un hommage. Je vous ai rencontré. J’ai pleuré avec vous. Et je continue à porter votre douleur dans mes pensées. On peut douter de tout, sauf de mon engagement sincère auprès de vous."
S'il reconnait volontiers des failles ("Oui, tout n’a pas été parfait dans la préparation du voyage. Oui, j’ai sûrement commis des maladresses dans ma communication auprès de vous dans l’urgence et le stress de la gestion du drame"), le patron du rugby français affirme par ailleurs que ce drame a donné lieu à "une mobilisation générale de toutes les équipes de la FFR".
Et ce en dépit des attaques de Jalil Narjissi, persuadé que l'instance "cherche à se protéger". "Ce n’est pas vrai, répond Grill. Nous voulons la vérité, pas la vengeance (…) Je comprends que vous ayez besoin de réponses et que vous cherchiez des coupables, mais ne vous trompez pas de combat et faites confiance à notre justice." En marge de cette longue lettre, les parents de Medhi Narjissi ont été reçus - et ce pour la première fois - par la ministre des Sports Marie Barsacq, qui leur a présenté le rapport (non rendu public) de l'enquête administrative menée l'automne dernier par l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGESR), en parallèle de l'enquête interne de la FFR.
Les sorties médiatiques de Jalil Narjissi n'ont pas été sans suite. Après que le père de Medhi Narjissi, ce grand espoir du rugby français et du Stade Toulousain disparu tragiquement l'été dernier en Afrique du Sud lors d'une séance de récupération organisée au large d'une plage connue pour être dangereuse dans le cadre d'un stage avec l'équipe de France U18, a pris la parole ce week-end, notamment au cours de l'émission "Bartoli Time" sur RMC Sport, Florian Grill, directement visé et notamment accusé par l'ancien talonneur de "ne pas avoir assumé sa responsabilité", a d'abord répondu via un long courrier de six pages.
Egalement taxé par l'ex-rugbyman de Castres et Agen de ne pas avoir été aux côtés de la famille Narjissi, le président de la Fédération française de rugby (FFR), rappelant au passage qu'il avait tenté d'appeler Jalil Narjissi en visio depuis l'Afrique du Sud mais que ce dernier avait refusé l'appel ("en voyant que vous refusiez la visioconférence ou un appel j’ai à tort estimé que ma présence était inopportune à vos yeux"), assure que ce n'est pas le cas.
"J’ai agi dès la première minute. J’ai soutenu, accompagné, organisé, échangé. J’ai demandé des enquêtes. J’ai exigé la vérité. J’ai proposé un hommage. Je vous ai rencontré. J’ai pleuré avec vous. Et je continue à porter votre douleur dans mes pensées. On peut douter de tout, sauf de mon engagement sincère auprès de vous."
Pendant ce temps-là, la ministre des Sports a reçu les parents
S'il reconnait volontiers des failles ("Oui, tout n’a pas été parfait dans la préparation du voyage. Oui, j’ai sûrement commis des maladresses dans ma communication auprès de vous dans l’urgence et le stress de la gestion du drame"), le patron du rugby français affirme par ailleurs que ce drame a donné lieu à "une mobilisation générale de toutes les équipes de la FFR".
Et ce en dépit des attaques de Jalil Narjissi, persuadé que l'instance "cherche à se protéger". "Ce n’est pas vrai, répond Grill. Nous voulons la vérité, pas la vengeance (…) Je comprends que vous ayez besoin de réponses et que vous cherchiez des coupables, mais ne vous trompez pas de combat et faites confiance à notre justice." En marge de cette longue lettre, les parents de Medhi Narjissi ont été reçus - et ce pour la première fois - par la ministre des Sports Marie Barsacq, qui leur a présenté le rapport (non rendu public) de l'enquête administrative menée l'automne dernier par l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGESR), en parallèle de l'enquête interne de la FFR.
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