Cette fois, l'heure est vraiment grave pour le Stade Français

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Giflé par le Racing 92 dimanche soir (49-24) à l'issue d'un véritable naufrage des Parisiens après la pause une nouvelle fois, le Stade Français flirte très dangereusement avec la descente en Pro D2 à quatre journées de la fin. Et ce n'est pas l'attitude des joueurs de la capitale lors de ce derby qui incite vraiment à l'optimisme.
L'un des demi-finalistes de la saison dernière pourrait peut-être débuter le prochain exercice à l'échelon inférieur. Dit comme cela, cela semble improbable. Pourtant, ce Stade Français qui avait été tout près de faire chuter Bordeaux-Bègles (défaite 22-20) aux portes de la finale le 22 juin dernier flirte aujourd'hui très dangereusement avec la ligne de flottaison.
Après la nouvelle claque, reçue dimanche soir face au voisin du Racing 92 à La Paris La Défense Arena (49-24) lors du derby, l'heure est même plus que jamais grave pour les Parisiens, battus pour la troisième fois de suite et qui ne possède désormais plus le moindre point d'avance sur Perpignan, l'avant-dernier et futur adversaire de Sekou Macalou et de ses coéquipiers, tandis que Vannes, lanterne rouge, ne se trouve plus qu'à une longueur de ces Soldats Roses à qui il ne reste désormais plus qu'une seule alternative : tirer le signal d'alarme.
C'est d'ailleurs ce que s'est empressé de faire Ryan Chapuis au micro de Canal Plus au sortir de cette nouvelle désillusion. "Je ne sais pas quoi dire, je n'arrive pas à expliquer. On fait toujours de bonnes premières périodes. On est devant à la mi-temps, on les domine. Et on revient en deuxième mi-temps, on fait un nombre incalculable de fautes et ils reviennent dans le match. Et après, c'est un engrenage, et au final, on prend une fessée ce soir (dimanche), donc c'est très frustrant", pestait le troisième ligne, évidemment conscient que la situation n'arrange rien, que l'équipe mène ou pas à la pause, comme cela a encore été le cas dimanche (10-8).
"Dans la tête, je pense que ça joue pas mal. Cette situation rajoute pas mal de stress, et malheureusement, on n'arrive peut-être pas à le gérer en deuxième période à chaque fois." Malheureusement pour les supporters du Stade Français, le contexte semble d'autant plus périlleux pour leurs couleurs de cœur que l'attitude dans le camp parisien n'incite pas vraiment à l'optimisme. Dimanche, comme lors des dernières sorties, ce club parisien sans âme ni véritable aboyeur, surpris à sept reprises, s'est en effet montré incapable de réagir dès lors que l'équipe adverse est entrée dans son match et que la fatigue a commencé à se faire sentir.
"Il va falloir que l'on arrive à régler ça, parce qu'il ne reste que quatre matchs, et c'est urgent", insiste néanmoins Chapuis, sachant qu'aujourd'hui et étant donné le visage actuel de ces Parisiens qui ont encore explosé en vol dimanche, tout laisse penser que les champions de France 2015 (leur dernier titre en date) sont davantage promis à la relégation qu'au maintien.
L'un des demi-finalistes de la saison dernière pourrait peut-être débuter le prochain exercice à l'échelon inférieur. Dit comme cela, cela semble improbable. Pourtant, ce Stade Français qui avait été tout près de faire chuter Bordeaux-Bègles (défaite 22-20) aux portes de la finale le 22 juin dernier flirte aujourd'hui très dangereusement avec la ligne de flottaison.
Après la nouvelle claque, reçue dimanche soir face au voisin du Racing 92 à La Paris La Défense Arena (49-24) lors du derby, l'heure est même plus que jamais grave pour les Parisiens, battus pour la troisième fois de suite et qui ne possède désormais plus le moindre point d'avance sur Perpignan, l'avant-dernier et futur adversaire de Sekou Macalou et de ses coéquipiers, tandis que Vannes, lanterne rouge, ne se trouve plus qu'à une longueur de ces Soldats Roses à qui il ne reste désormais plus qu'une seule alternative : tirer le signal d'alarme.
C'est d'ailleurs ce que s'est empressé de faire Ryan Chapuis au micro de Canal Plus au sortir de cette nouvelle désillusion. "Je ne sais pas quoi dire, je n'arrive pas à expliquer. On fait toujours de bonnes premières périodes. On est devant à la mi-temps, on les domine. Et on revient en deuxième mi-temps, on fait un nombre incalculable de fautes et ils reviennent dans le match. Et après, c'est un engrenage, et au final, on prend une fessée ce soir (dimanche), donc c'est très frustrant", pestait le troisième ligne, évidemment conscient que la situation n'arrange rien, que l'équipe mène ou pas à la pause, comme cela a encore été le cas dimanche (10-8).
Chapuis : "C'est urgent !"
"Dans la tête, je pense que ça joue pas mal. Cette situation rajoute pas mal de stress, et malheureusement, on n'arrive peut-être pas à le gérer en deuxième période à chaque fois." Malheureusement pour les supporters du Stade Français, le contexte semble d'autant plus périlleux pour leurs couleurs de cœur que l'attitude dans le camp parisien n'incite pas vraiment à l'optimisme. Dimanche, comme lors des dernières sorties, ce club parisien sans âme ni véritable aboyeur, surpris à sept reprises, s'est en effet montré incapable de réagir dès lors que l'équipe adverse est entrée dans son match et que la fatigue a commencé à se faire sentir.
"Il va falloir que l'on arrive à régler ça, parce qu'il ne reste que quatre matchs, et c'est urgent", insiste néanmoins Chapuis, sachant qu'aujourd'hui et étant donné le visage actuel de ces Parisiens qui ont encore explosé en vol dimanche, tout laisse penser que les champions de France 2015 (leur dernier titre en date) sont davantage promis à la relégation qu'au maintien.
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