Antoine Dupont renvoyé des Bleus ? La révélation fracassante
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Devenu champion olympique avec l'équipe de France de rugby à VII, Antoine Dupont aurait pu ne pas faire partie de l'aventure malgré sa volonté de disputer les Jeux Olympiques.
Antoine Dupont et le rugby français peuvent bien remercier Guillaume Gille, le sélectionneur de l’équipe de France de hand. C’est lui en effet qui a soufflé l’idée d’appeler le demi de mêlée du XV de France avec les Bleus du VII en vue des Jeux de Paris.
« Ça se passe à la Nuit du rugby de 2021. Nous, on vient de rater la qualification pour les JO de Tokyo. Là, je me retrouve à discuter avec Guillaume Gille, tout juste champion olympique, et Antoine Dupont rentre dans la salle: Guillaume me dit: pourquoi tu ne sollicites pas des joueurs comme ça ? », a ainsi raconté Jérôme Daret, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France de rugby à VII, sacrée à Paris.
https://x.com/sports_fr/status/1904389499104501789
« Je lui dis que c’est complexe. Il me répond : ça se trouve, il a envie de faire les JO. Je lui dis : c’est pas con. Donc, je vais le voir, je lui pose la question, mais Antoine me répond qu’il est concentré sur la Coupe du monde. Je lui réponds : OK, on en reparlera quand tu seras champion du monde », a-t-il poursuivi.
La machine était lancée. « Il a compris ce que c’étaient les Jeux olympiques. Il y a eu deux ans de travail avec le XV de France, la Fédération, l’ANS, son club, etc », a renchéri le technicien tricolore. Et malgré le statut de celui qui fut élu meilleur joueur du monde en 2021, Antoine Dupont a été logé à la même enseigne que les autres joueurs du groupe France. A tel point qu’en dépit de son statut et de sa volonté de disputer les Jeux de Paris, sa présence dans le groupe France n’était pas actée.
« Le deal était simple : si tu es à l’aise dans ce jeu, tu iras jusqu’au bout. Si tu n’es pas à l’aise, ça s’arrêtera comme pour d’autres joueurs », a raconté Jérôme Daret, ajoutant toutefois n’avoir guère eu de doutes à son sujet : « Il avait besoin d’oxygène, de sortir de sa zone de confort. Antoine avait des craintes, des peurs. Je n’en avais aucune. Je savais que le standard du joueur était largement adapté à notre jeu. Il fait une action toutes les 45 secondes à XV, là où en Top 14 c’est une toutes les 90 en moyenne pour les autres joueurs. Nous à 7, c’est toutes les 26 secondes. Donc il n’était pas très loin.»
Antoine Dupont et le rugby français peuvent bien remercier Guillaume Gille, le sélectionneur de l’équipe de France de hand. C’est lui en effet qui a soufflé l’idée d’appeler le demi de mêlée du XV de France avec les Bleus du VII en vue des Jeux de Paris.
« Ça se passe à la Nuit du rugby de 2021. Nous, on vient de rater la qualification pour les JO de Tokyo. Là, je me retrouve à discuter avec Guillaume Gille, tout juste champion olympique, et Antoine Dupont rentre dans la salle: Guillaume me dit: pourquoi tu ne sollicites pas des joueurs comme ça ? », a ainsi raconté Jérôme Daret, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France de rugby à VII, sacrée à Paris.
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« Je lui dis que c’est complexe. Il me répond : ça se trouve, il a envie de faire les JO. Je lui dis : c’est pas con. Donc, je vais le voir, je lui pose la question, mais Antoine me répond qu’il est concentré sur la Coupe du monde. Je lui réponds : OK, on en reparlera quand tu seras champion du monde », a-t-il poursuivi.
Antoine Dupont était chaud mais...
La machine était lancée. « Il a compris ce que c’étaient les Jeux olympiques. Il y a eu deux ans de travail avec le XV de France, la Fédération, l’ANS, son club, etc », a renchéri le technicien tricolore. Et malgré le statut de celui qui fut élu meilleur joueur du monde en 2021, Antoine Dupont a été logé à la même enseigne que les autres joueurs du groupe France. A tel point qu’en dépit de son statut et de sa volonté de disputer les Jeux de Paris, sa présence dans le groupe France n’était pas actée.
« Le deal était simple : si tu es à l’aise dans ce jeu, tu iras jusqu’au bout. Si tu n’es pas à l’aise, ça s’arrêtera comme pour d’autres joueurs », a raconté Jérôme Daret, ajoutant toutefois n’avoir guère eu de doutes à son sujet : « Il avait besoin d’oxygène, de sortir de sa zone de confort. Antoine avait des craintes, des peurs. Je n’en avais aucune. Je savais que le standard du joueur était largement adapté à notre jeu. Il fait une action toutes les 45 secondes à XV, là où en Top 14 c’est une toutes les 90 en moyenne pour les autres joueurs. Nous à 7, c’est toutes les 26 secondes. Donc il n’était pas très loin.»
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