logo Sports.fr

sport · rugby

Affaire Auradou-Jegou, un chauffeur de taxi témoigne

Affaire Auradou-Jegou, un chauffeur de taxi témoigne
Publié le 17 juil. 2024 à 22:12, mis à jour le 17 juil. 2024 à 20:46
Dans l’attente des premières conclusions de la justice argentine quant à l’affaire Hugo Auradou-Oscar Jegou, des témoignages potentiellement déterminants sont publiés dans la presse locale.
Voilà dix jours déjà qu’Hugo Auradou et Oscar Jegou ont été interpellés par les autorités argentines, accusés d’avoir violé et violenté une femme au soir de la victoire en test-match du XV de France sur les Pumas, le 6 juillet dernier. Placés en détention provisoire, les deux internationaux tricolores attendent depuis lors les premières décisions de la justice à leur encontre.

Pour ce faire, de nombreux témoins sont entendus ces jours-ci, et notamment le chauffeur de taxi qui au petit matin des événements a pris en charge la plaignante, de l’hôtel des Bleus à son domicile. « Je ne me souviens pas de tous les voyages que je fais. Je n'ai rien vu. Si elle avait des coups ? Non, je n'ai rien vu. C'était un voyage normal », dixit le chauffeur, ainsi relayé par la presse argentine au sortir de son audition devant le tribunal de Mendoza.

Rien de « bizarre » selon le chauffeur


« Parfois, les clients montent derrière, parfois devant. Est-ce qu'elle est montée derrière ? Oui. Si j'ai vu quelque chose de bizarre ? Non, rien. Si elle m'a parlé ? Je ne me souviens pas. Je parle avec presque tous ceux qui montent dans ma voiture. C'était le matin, à 8h30 », a poursuivi l’intéressé. Un témoignage important pour la défense, qui indique ce mercredi que « les preuves qui viennent de surgir sont très positives ».

La défense des deux rugbymen a fait une demande de « détention à domicile » afin que les prévenus puissent observer leur captivité hors des murs du centre de détention transitoire de Mendoza. Cela « pour préserver l'intégrité physique et psychologique des détenus. Cela ne signifie pas qu'ils soient innocents ou coupables. C'est une question de forme pas de fond », souffle l'avocat argentin des deux Français, Rafael Cuneo Libarona.
Publicité
Partager
  • partager sur Facebook logo
  • partager sur X logo
  • partager par email logo