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Un miracle pour les Girondins de Bordeaux

Un miracle pour les Girondins de Bordeaux
Publié le 22 juil. 2024 à 20:37, mis à jour le 22 juil. 2024 à 18:47
Le FCGB, menacé de liquidation et même de disparition selon l’aveu de son président Gérard Lopez, a repris espoir ces dernières heures.
Il y a une semaine, le Fenway Sports Group (FSG) semblait condamner les Girondins de Bordeaux en se retirant officiellement du processus de rachat un temps envisagé. Endetté à hauteur de 42 millions d’euros, le club au scapulaire, relégué administrativement en National le 9 juillet dernier par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), voyait là son ultime recours viable s’envoler.

Ce mardi, Gérard Lopez et ses équipes en repassent par la case DNCG pour l’étude de leur appel – avec une issue funeste probable au vu de la situation. Oui mais voilà, un miracle est peut-être en vue puisque le Fenway Sports Group, propriétaire de Liverpool notamment, serait de retour à la table des négociations selon les informations du quotidien Sud-Ouest ce lundi.

Un geste attendu par FSG


Pourquoi une telle volte-face ? Parce que le FSG se sait en position de force et souhaite encourager la métropole bordelaise à participer à l’effort de guerre. Notamment en baissant le loyer du Matmut-Atlantique (près de 5 millions d’euros par an) et en abandonnant certaines créances (pour un total de 20 millions d’euros environ). Gare néanmoins à l’excès de confiance et d’optimisme. Si le signal est positif évidemment, rien n’est encore acté. Pire, les discussions entre les différents protagonistes demeurent crispées, si ce n’est bloquées.

« Des scénarios, il y en a trois sur la table, dont la liquidation et la disparition du club, ne cachait pas Gérard Lopez ces derniers jours. La non-montée en Ligue 1 la saison dernière a été la vraie douche froide, le vrai coup de massue. […] On travaille sur trois scénarios. Le premier est de trouver un partenaire de dernière minute. On a été approché par beaucoup de monde mais qui, malheureusement, n’ont pas les moyens… La deuxième option, c’est la liquidation et la disparition du club. Enfin, il y a l’exemple du sauvetage de type Strasbourg, avec passage dans des divisions inférieures, en se donnant deux trois ans de pause pour reconstruire. » Il y a donc bel et bien une quatrième option.
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