Raymond Domenech est très inquiet pour l’OL

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Ancienne figure de l’Olympique Lyonnais, Raymond Domenech craint le pire pour son ancien club rétrogradé administrativement en Ligue 2 en raison de ses problèmes financiers.
Lyon est sous le choc. Conséquence de la rétrogradation administrative prononcée par la DNCG à l’encontre de l’Olympique Lyonnais, mardi, après l’examen des comptes du club rhodanien par le gendarme financier de la Ligue. Et si l’OL a d’ores et déjà annoncé avoir interjeté appel, l’inquiétude est grande chez les anciens joueurs du club.
Après Sydney Govou, qui craint rien de moins que la disparition du septuple champion de France, c’est ainsi Raymond Domenech, ancien défenseur et entraîneur de l’OL, qui a exprimé sa préoccupation mais également sa « tristesse » face à la situation du club rhodanien.
« Il y avait tout à Lyon, on n'avait pas besoin d'un fonds de pension. Il y avait tout à Lyon pour faire que l'OL reste un grand club, a-t-il ainsi confié auprès de L’Equipe. Ce qu'il s'est passé s'est passé dans d'autres clubs, arrivera encore dans d'autres clubs, parce qu'on est dans une stratégie financière et plus dans une stratégie sportive. »
Et l’ancien sélectionneur de l’équipe de France de fustiger la stratégie de John Textor et de ses équipes depuis le rachat du club, en décembre 2022. Ou plutôt l’absence de stratégie, tout du moins sportive. A ses yeux, l’homme d’affaires américain et les investisseurs qui l’accompagnent n’ont qu’un objectif: « faire de l’argent. »
« Ce sont des fonds qui viennent pour faire de l'argent, qui veulent juste de la rentabilité. Il n'y a plus de politique, il n'y a plus de stratégie, il n'y a plus de coeur de club. Ils ont investi pour faire de l'argent en espérant revendre dans quatre, cinq ou six ans », a-t-il fustigé, ajoutant : « Ce n'est pas surprenant que ça arrive parce que ce n'est pas une vraie politique sportive de construction. Ils ont tué le centre de formation, ils ont vendu le foot féminin, ils ont vendu la salle à côté (LDLC Arena). Tout ce qui était rentable, ils ont découpé ça en rondelles. »
Pour autant, pour Raymond Domenech, John Textor n’est pas le premier responsable de cette situation. « Que ce soit Textor ou un autre, ce sera pareil. Ce n'est pas Textor qui décide, c'est le fonds américain (Ares). Pour eux, il faut mener une politique de rentabilité financière. Et celui qui sera en place sera là pour ça. Ils ne comprennent pas qu'un club de foot, ce n'est pas une entreprise comme les autres, ce n'est pas qu'un bilan financier tous les ans. Ça se construit, ça met du temps », a-t-il encore expliqué.
Lyon est sous le choc. Conséquence de la rétrogradation administrative prononcée par la DNCG à l’encontre de l’Olympique Lyonnais, mardi, après l’examen des comptes du club rhodanien par le gendarme financier de la Ligue. Et si l’OL a d’ores et déjà annoncé avoir interjeté appel, l’inquiétude est grande chez les anciens joueurs du club.
Après Sydney Govou, qui craint rien de moins que la disparition du septuple champion de France, c’est ainsi Raymond Domenech, ancien défenseur et entraîneur de l’OL, qui a exprimé sa préoccupation mais également sa « tristesse » face à la situation du club rhodanien.
« Il y avait tout à Lyon, on n'avait pas besoin d'un fonds de pension. Il y avait tout à Lyon pour faire que l'OL reste un grand club, a-t-il ainsi confié auprès de L’Equipe. Ce qu'il s'est passé s'est passé dans d'autres clubs, arrivera encore dans d'autres clubs, parce qu'on est dans une stratégie financière et plus dans une stratégie sportive. »
Et l’ancien sélectionneur de l’équipe de France de fustiger la stratégie de John Textor et de ses équipes depuis le rachat du club, en décembre 2022. Ou plutôt l’absence de stratégie, tout du moins sportive. A ses yeux, l’homme d’affaires américain et les investisseurs qui l’accompagnent n’ont qu’un objectif: « faire de l’argent. »
"Ils ont investi pour faire de l'argent"
« Ce sont des fonds qui viennent pour faire de l'argent, qui veulent juste de la rentabilité. Il n'y a plus de politique, il n'y a plus de stratégie, il n'y a plus de coeur de club. Ils ont investi pour faire de l'argent en espérant revendre dans quatre, cinq ou six ans », a-t-il fustigé, ajoutant : « Ce n'est pas surprenant que ça arrive parce que ce n'est pas une vraie politique sportive de construction. Ils ont tué le centre de formation, ils ont vendu le foot féminin, ils ont vendu la salle à côté (LDLC Arena). Tout ce qui était rentable, ils ont découpé ça en rondelles. »
Pour autant, pour Raymond Domenech, John Textor n’est pas le premier responsable de cette situation. « Que ce soit Textor ou un autre, ce sera pareil. Ce n'est pas Textor qui décide, c'est le fonds américain (Ares). Pour eux, il faut mener une politique de rentabilité financière. Et celui qui sera en place sera là pour ça. Ils ne comprennent pas qu'un club de foot, ce n'est pas une entreprise comme les autres, ce n'est pas qu'un bilan financier tous les ans. Ça se construit, ça met du temps », a-t-il encore expliqué.
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