Ancienne gloire du football français, Michel Platini n’a que peu de considération pour le tournoi de football olympique qui s’ouvre ce mercredi dans le cadre des Jeux de Paris 2024.Dans moins de 48 heures débute le tournoi olympique de football, deux jours avant la cérémonie d’ouverture officielle des
JO de Paris 2024, avec pour
les Bleus un premier match de poule à Marseille contre les Etats-Unis (coup d’envoi mercredi à 21h). Sondé sur son intérêt pour la compétition à venir, Michel Platini se veut on ne peut plus franc: «
Pas plus que ça », souffle-t-il.
Si les Jeux Olympiques naturellement pique sa curiosité d’ancienne icône du sport tricolore – «
Je les attends quand même (les JO, ndlr).
C'est un beau moment de convivialité, un beau moment de sport, où le public se rassemble autour des sportifs » - Michel Platini ne cache pas son manque d’entrain face à l’adaptation olympique de sa discipline de prédilection: «
Ça ne m'intéresse pas, l'équipe de France olympique. Le football n'est pas un sport olympique. »
« Ça n'a aucun intérêt… »
Dans cette interview accordée à Midi Libre, celui qui a présidé l’UEFA huit années durant (2007-2015) estime que le ballon rond est devenu un sport olympique parce qu’il «
remplit le stade ». «
C'est le football qui fait le plus de spectateurs, c'est tout », un Michel Platini qui en 1992, à Albertville, a eu l’honneur d’être le dernier porteur de la flamme olympique.
Et d’avancer un argument de plus pour justifier son relatif désintérêt pour le foot en période olympique. «
La Fifa n'a jamais voulu que les meilleurs viennent. On a droit à une équipe B, C, D... Ça n'a aucun intérêt. » Cela tout en assurant comprendre la position des clubs refusant de libérer leurs joueurs pour l’événement: «
Les clubs ne peuvent pas payer les joueurs qui sont à l’Euro pendant un mois et après encore un mois pour les Jeux olympiques. Ce n’est pas possible », conclut-il.
