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Maradona, les terribles accusations

Maradona, les terribles accusations
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Les circonstances de la mort de Diego Maradona donnent lieu à un retentissant procès ces jours-ci en Argentine.
Le tribunal de San Isidro recueille les nombreux témoignages mettant en doute l’entourage de Diego Maradona – et notamment le corps médical – au moment de sa mort le 25 novembre 2020. Dernier témoin en date: Veronica Ojeda, l’ex-femme de la légende du ballon rond.

Comme la plupart des membres de la famille de Diego Maradona, celle dernière accuse de négligence – a minima – les personnes qui ont vécu au côté du mythique numéro 10 jusqu’à son dernier souffle. « Diego vivait comme séquestré » et « avait peur de tout », raconte-t-elle à la barre. « Quand je m'en allais, il me disait: "Emmène-moi" ».

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Dans le viseur de la mère de Dieguito Fernando, l’un des fils du "Pibe de Oro", deux anciens assistants: Maximiliano Pomargo et Vanessa Morla, la soeur de l'ex-avocat du footballeur, et un ex-garde du corps du nom de Julio Coria – un personnage déjà épinglé par le tribunal pour faux témoignage. « Sa présence et ma présence ne leur plaisaient pas », se souvient Veronica Ojeda quand elle rendait visite à Diego Maradona accompagnée de leur enfant.

« Diego sentait mauvais »


L’intéressée décrit du reste comme insalubre le dernier logis de son ex-mari - la résidence de Tigre où le neurochirurgien Leopoldo Luque et la psychiatre Augustina Cosachov avaient tenu absolument à accueillir le champion du monde 1986, estimant « qu'il était mieux qu'il soit en convalescence dans une résidence et qu'il y aurait tout comme dans un hôpital ».

« Là où était Diego, il y avait une odeur de pipi et de caca, narre Veronica Ojeda, qui avait rendu visite à Diego Maradona deux jours avant son décès. « Ce jour-là, je lui ai dit de prendre une douche, de se raser parce que ce n'était pas bien pour lui d'être comme ça. Diego sentait mauvais, il n'était pas en bon état… »

Sept membres du personnel médical et de l’entourage du monument argentin sont actuellement jugés pour « homicide avec dol éventuel ». Soit une négligence suffisamment caractérisée pour induire une certaine préméditation de la mort d’autrui. Tous encourent jusqu’à 25 ans de prison.
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