Kylian Mbappé, mauvaise nouvelle pour les Bleus

Cette fois, Kylian Mbappé devrait en être. Laissé sur le banc, vendredi, pour le choc contre les Pays-Bas, quatre jours seulement après la fracture du nez dont il avait été victime lors de l’entrée en lice des Bleus contre l’Autriche, le capitaine tricolore est même attendu pour débuter la rencontre contre la Pologne, ce mardi, à Dortmund.

Le joueur du PSG devrait retrouver la pointe de l’attaque avec à ses côtés Marcus Thuram et Ousmane Dembélé. Des zones d’ombre entourent néanmoins l’ancien Monégasque. La faute au masque qu’il devra porter et dont il semble difficile de s’accommoder. A en croire Didier Deschamps, cela gêne clairement la vision.

"Cela peut lui faire perdre un dixième de seconde"

 « La respiration, non. La vision, oui. Ce n'est pas contraignant, mais sur certaines situations, ça limite l'angle de vue, a ainsi confié le sélectionneur tricolore en conférence de presse. C'est son champ de vision, dans certaines situations, qui peut être perturbé. Cela peut lui faire perdre un dixième de seconde. Ça demande de s'habituer, c'est un peu comme avoir des lunettes 3D, un peu, même si les technologies se sont améliorées et permettent d'avoir des masques le plus fin possible. »

Et l’ancien milieu de terrain n’est pas le seul à affirmer qu’il n’est pas simple de jouer avec une telle protection sur le visage. Il en est de même de Robert Lewandowski, qui ne garde pas un bon souvenir du masque qu’il avait dû porter en 2015 après s’être fracturé la mâchoire et le nez. « Quand j'ai dû porter un masque moi-même, ce n'était pas sympa. C'est assez embêtant, notamment dans la surface de réparation, j'avais des problèmes, je ne réagissais pas, je ne voyais pas, mon champ de vision était gêné», a-t-il confié, ajoutant : « Il s'agit de quelques millisecondes mais ça peut ralentir un joueur. C'est un défi, ce n'est pas agréable, mais bien sûr la santé d'un joueur est plus importante. Je comprends les difficultés auxquelles il est confronté. »