Griezmann, la grosse engueulade de Deschamps !

Entré en jeu à la 61e minute après avoir démarré sur le banc, Antoine Griezmann n’a pas brillé durant la demi-heure passée sur le terrain, s’attirant les foudres du sélectionneur tricolore.
C’était attendu depuis la dernière séance d’entraînement, la veille: pour la première fois dans un match à enjeu depuis l’Euro 2016, Antoine Griezmann a débuté sur le banc, mardi, face à la Pologne. Un choix justifié par Didier Deschamps à l’issue de la rencontre. « J’ai fait le choix de trois joueurs rapides Kylian (Mbappé), Ousmane (Dembélé) et Bradley (Barcola), pour opposer de la vitesse et des enchaînements au sol face à des grands gabarits. Je ne m'adapte pas à l'adversaire mais je fais en sorte d'avoir l'équipe la plus dangereuse », a-t-il confié dans des propos relayés par L’Equipe.

Le joueur de l’Atletico Madrid n’a visiblement pas été convaincu par les explications de son sélectionneur. Il est en effet apparu très déçu et frustré par l’annonce de sa mise au banc. « Il a vécu cette décision en professionnel, avec le sourire. Il n'y a pas de souci. Il y en a d'autres qui ne sont pas contents, c'est normal, je ne peux pas faire plaisir à tout le monde », a pourtant assuré l’ancien milieu de terrain.

Didier Deschamps n'était pas content

Lors de son entrée en jeu à la 61^e au relais de N’Golo Kanté, Antoine Griezmann semblait néanmoins avoir perdu sa joie de jouer. Il n’a en tout cas absolument pas pesé sur les débats et n’a pas démontré la même envie qu’à l’accoutumée, semblant notamment moins investi dans les tâches défensives. Il a d’ailleurs été mystifié par Robert Lewandowski au début de l’action amenant le penalty.

La prestation du Mâconnais ne semble pas avoir convaincu Didier Deschamps.  Et s’il n’est pas le seul, il a eu droit à un gros remontage de bretelles lors d’un remontage de bretelles, un gros quart d’heure après son entrée en jeu. « C'était pour un positionnement, comme je peux le faire avec d'autres », a soufflé le technicien français. Et lorsqu’il a été interrogé sur un possible retour d’Antoine Griezmann chez les titulaires, le Bayonnais a botté en touche. « Les huitièmes, on a le temps », a-t-il répliqué. Les Bleus ont six jours.