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Crise politique: Deschamps sort de sa réserve

Crise politique: Deschamps sort de sa réserve
Publié le 16 juin 2024 à 21:07, mis à jour le 16 juin 2024 à 19:55
Non, les Bleus ne sont pas hermétiques à la crise politique que traverse la France. Didier Deschamps s’est exprimé sur le sujet ce dimanche.
A la veille de l’entrée en lice des Bleus à l’Euro 2024 face à l’Autriche, lundi soir, Kylian Mbappé et Didier Deschamps, respectivement capitaine et sélectionneur de l’équipe de France, n’ont évidemment pas échappé à la chose publique et à la crise politique traversée par le pays depuis la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Macron au soir des élections européennes.

Comme le futur attaquant madrilène, le technicien bayonnais n’a pas éludé les interrogations de la presse. « Tout le monde aura sa propre analyse. Dans n'importe quelle situation, peu importe ce qu'on a dit, ça plaira, ça ne plaira pas... On doit reconnaître que les joueurs évidemment sont avant tout des citoyens français, qui ne sont pas en dehors de la situation que peut vivre la France. Il n'y a pas de mon côté ou de la fédération de conseils à donner: ils viennent et il y a la liberté de pouvoir dire les choses avec leurs mots, leur propre sensibilité. »

« Je sais ce qu'il se passe dans notre pays »


Pas question de formuler des consignes, donc, comme a pu le laisser entendre le communiqué de la FFF diffusé samedi soir et rappelant le devoir de neutralité de l’institution. « A partir du moment où le groupe est concentré et fait les choses, il peut y avoir des discussions. J'aurais pu dire: vu la situation, restez concentrés sur le sportif. Je me suis abstenu car ça aurait été interprété comme une interdiction de parler. Ce sont des citoyens, ça fait partie du contexte. Ils sont focus sur l'objectif sportif mais pas déconnectés de ce qui peut se passer autour, avant et après. »

Relancé sur le sujet de l’engagement politique, Didier Deschamps poursuit: « On représente tout ce qui est la mixité, l'union, la diversité, la solidarité, tout ce qu'on peut. Si vous m'attaquez en frontal, je vais vous répondre. Nous, on est unis, on fera tout pour le rester. Je suis sélectionneur, j'ai une position que j'ai toujours eue. Je sais ce qu'il se passe dans notre pays. » Et de conclure: « Il y a un devoir civique qui a toujours été important et il l'est encore par rapport aux prochaines échéances. »
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