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Contrariété dans le vestiaire des Bleus ?

Contrariété dans le vestiaire des Bleus ?
Publié le 16 juin 2024 à 11:28, mis à jour le 16 juin 2024 à 09:55
Didier Deschamps n'apprécierait pas vraiment la présence régulière du président de la FFF, Philippe Diallo, dans le vestiaire tricolore et durant les causeries d'avant-match.
Installé au poste de sélectionneur de l'équipe de France par Noël Le Graët en 2012, Didier Deschamps s'est imposé au fil du temps comme l'un des principaux hommes forts au sein de la Fédération française de football. Formant un binôme soudé avec l'ancien patron de la FFF, il a dû s'adapter lorsque ce dernier a été poussé à la démission en février 2023. Depuis, c'est avec Philippe Diallo que le sélectionneur national doit travailler. Et parfois, ce n'est pas toujours facile d'accepter le fonctionnement du successeur de Noël Le Graët.

C'est en tout cas ce qu'a laissé entendre L’Équipe ce dimanche. Revenant sur les relations entre Didier Deschamps et Philippe Diallo, le quotidien sportif a évoqué notamment l'habitude prise par le nouveau président de la FFF de s'introduire dans le vestiaire de l'équipe de France, ainsi que lors des causeries d'avant-match. Une manière de faire qui « a pu étonner, voire contrarier » Didier Deschamps et son staff, selon le journal. Cité par le média, Philippe Diallo a toutefois déclaré : « On ne m'a jamais rien dit à ce sujet. »

Deschamps pas menacé, même si l'objectif n'est pas atteint


Pas de quoi provoquer un incident diplomatique entre les deux hommes. Pour le moment du moins. L'entente demeure donc cordiale entre eux, et tandis que Diallo compte bien se présenter pour un nouveau mandat lors des prochaines élections prévues en décembre prochain, il a déjà indiqué qu'il n'était pas question pour lui de virer Didier Deschamps avant la fin de son contrat qui court jusqu'en 2026, même en cas d'échec à l'Euro 2024.

Pour cette compétition, l'objectif fixé au sélectionneur tricolore est d'atteindre les demi-finales. S'il venait à sortir avant, il ne serait donc pas menacé, a assuré Philippe Diallo. Les Bleus seront toutefois bien inspirés de réussir un beau parcours dans la compétition s'ils ne veulent pas voir la position de Didier Deschamps être fragilisée. En attendant, ils devront déjà faire le nécessaire lundi soir face à l'Autriche, puis contre les Pays-Bas et la Pologne, pour sortir du groupe D et atteindre les huitièmes de finale. Un stade qu'ils n'avaient pas franchi trois ans plus tôt (élimination aux tirs au but face à la Suisse).
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