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Bordeaux, Le Havre, Ajaccio… la DNCG fait mal

Bordeaux, Le Havre, Ajaccio… la DNCG fait mal
Publié le 27 juin 2024 à 21:39, mis à jour le 27 juin 2024 à 20:02
Si la DNCG a épargné l’OL ce jeudi, ce n’est pas le cas de Bordeaux, d’Ajaccio et du Havre.
Les Girondins de Bordeaux sont en sursis. Face à la Direction nationale de contrôle de gestion, le club au scapulaire n’a pas eu à essuyer la moindre contrainte ce jeudi, mais les Bordelais ne sont pas sauvés pour autant. D’ici le 9 juillet prochain, le président Gérard Lopez devra présenter des garanties financières suffisantes pour assurer la pérennité du FCGB en Ligue 2. Une trentaine de millions d’euros manqueraient pour l’heure aux caisses girondines.

Pour ce qui est de l’AC Ajaccio en revanche, la DNCG n’a pas attendu avant de statuer. Une rétrogradation en National 1 a été prononcée à l’endroit du club corse, 15e de L2 cette saison. . « Cette décision intervient à la suite de la présentation d’un budget qui permettrait à l’ACA de continuer à évoluer dans le monde professionnel. Cela nécessite cependant la production d’éléments complémentaires, souligne dans un communiqué l’ACA. La direction du club va interjeter appel de cette décision pour fournir les documents requis et apporter entière satisfaction à la DNCG dans les prochains jours. M. Fattaccioli, vice-président du club en charge des finances, s’est engagé auprès de la DNCG pour apporter les éléments demandés dans le délai imparti. Les dirigeants demeurent confiants pour le passage du club en appel et pour sa réintégration dans le championnat de Ligue 2. »

Le Havre dénonce un contexte défavorable


A l’échelon supérieur, en Ligue 1, si l’OL a été épargné, Le HAC s’est vu imposer un encadrement de sa masse salariale pour l’exercice à venir. « Une annonce sans surprise, conséquence logique de la double peine infligée au HAC, déplore le club normand. En effet, plus personne n’ignore que le HAC est le seul club de Ligue 1 à ne pas avoir bénéficié des fonds négociés dans le cadre de l’accord avec CVC qui avait notamment pour but de consolider et de renforcer les fonds propres des clubs. L’actionnaire majoritaire a donc dû se substituer à ce déséquilibre scandaleux. Par ailleurs, le mauvais feuilleton autour des droits TV s'éternisant, c’est l’ensemble du football français qui est fragilisé, ces recettes représentant pour les clubs français en général et pour le HAC en particulier leur principale source de recettes. Cette décision a toutefois été anticipée par la direction du club qui travaille depuis plusieurs semaines à la construction d’un effectif, guidée par sa situation budgétaire. »
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