Bixente Lizarazu, la douloureuse rupture

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Bixente Lizarazu garde un souvenir amer de sa blessure au genou qui l’avait privé de la finale de la Ligue des champions en 1999.
Si Bixente Lizarazu ne considère pas son addiction au sport comme une maladie, il n’en est pas moins un exemple éloquent de bigorexie. Contraction de l’anglais big (« grand ») et du grec orexis (« désirs »), la bigorexie est une maladie reconnue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui désigne la dépendance excessive d’un être humain à l’activité sportive et qui peut mener à l’épuisement.
Le Basque, qui multiplie les sorties à vélo, les séances de ski l’hiver ou de surf l’été et est également accroc au jiu-jitsu brésilien, n’a d’ailleurs qu’une seule hantise: ne plus pouvoir faire de sport. « Le sport est essentiel à mon équilibre, cela m’apaise, je ne peux même pas imaginer le jour où je ne pourrai plus en faire », a-t-il d’ailleurs confié à L’Equipe.
https://x.com/sports_fr/status/1924146671111282875
Contrairement à nombre d’anciens footballeurs, le champion du monde 1998 est aujourd’hui encore à 55 ans en grande forme. Une forme qu’il doit à ses séances de sport quotidiennes mais également à sa sagesse face aux blessures.
En 1999, alors qu’il avait été victime d’une rupture du ligament croisé interne d’un genou lors d’un match de l’équipe de France en Ukraine, il avait ainsi su résister aux pressions du Bayern Munich, qui l’invitait à ne pas se faire opérer pour terminer la saison. Bixente Lizarazu, qui avait encore en tête le souvenir de sa pubalgie contractée à Bordeaux et pour laquelle il avait écouté à regrets les dirigeants de l’Athletic Bilbao, avait ainsi fait le forcing pour passer par la case opération.
Ayant eu gain de cause, il avait manqué la finale de la Ligue des champions disputée par le Bayern Munich face à Manchester United, le 26 mai 1999. Un souvenir cuisant. « C’était très douloureux de voit cette finale depuis les tribunes. Je me disais: putain, je rate une finale de Ligue des champions », a-t-il raconté.
Pour autant, l’ancien Bordelais, qui remportera la C1 deux ans plus tard avec le Bayern Munich, n’a aucun regret. « Mais en même temps, je pensais à toutes ces années de sport qu’il me restait à vivre, a-t-il expliqué. Et ça m’a conforté dans l’idée que plus jamais je ne me presserais, et que plus jamais je ne céderais à une pression extérieure ou intérieure. »
Si Bixente Lizarazu ne considère pas son addiction au sport comme une maladie, il n’en est pas moins un exemple éloquent de bigorexie. Contraction de l’anglais big (« grand ») et du grec orexis (« désirs »), la bigorexie est une maladie reconnue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui désigne la dépendance excessive d’un être humain à l’activité sportive et qui peut mener à l’épuisement.
Le Basque, qui multiplie les sorties à vélo, les séances de ski l’hiver ou de surf l’été et est également accroc au jiu-jitsu brésilien, n’a d’ailleurs qu’une seule hantise: ne plus pouvoir faire de sport. « Le sport est essentiel à mon équilibre, cela m’apaise, je ne peux même pas imaginer le jour où je ne pourrai plus en faire », a-t-il d’ailleurs confié à L’Equipe.
https://x.com/sports_fr/status/1924146671111282875
Contrairement à nombre d’anciens footballeurs, le champion du monde 1998 est aujourd’hui encore à 55 ans en grande forme. Une forme qu’il doit à ses séances de sport quotidiennes mais également à sa sagesse face aux blessures.
Bixente Lizarazu ne regrette pas son choix
En 1999, alors qu’il avait été victime d’une rupture du ligament croisé interne d’un genou lors d’un match de l’équipe de France en Ukraine, il avait ainsi su résister aux pressions du Bayern Munich, qui l’invitait à ne pas se faire opérer pour terminer la saison. Bixente Lizarazu, qui avait encore en tête le souvenir de sa pubalgie contractée à Bordeaux et pour laquelle il avait écouté à regrets les dirigeants de l’Athletic Bilbao, avait ainsi fait le forcing pour passer par la case opération.
Ayant eu gain de cause, il avait manqué la finale de la Ligue des champions disputée par le Bayern Munich face à Manchester United, le 26 mai 1999. Un souvenir cuisant. « C’était très douloureux de voit cette finale depuis les tribunes. Je me disais: putain, je rate une finale de Ligue des champions », a-t-il raconté.
Pour autant, l’ancien Bordelais, qui remportera la C1 deux ans plus tard avec le Bayern Munich, n’a aucun regret. « Mais en même temps, je pensais à toutes ces années de sport qu’il me restait à vivre, a-t-il expliqué. Et ça m’a conforté dans l’idée que plus jamais je ne me presserais, et que plus jamais je ne céderais à une pression extérieure ou intérieure. »
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