Vingegaard, Evenepoel... Des mesures vont être prises, mais...

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Les dernières saisons de cyclisme ont été marquées par de nombreuses accidents sur la route. Le président de l'UCI planche sur le sujet, mais affiche aussi une certaine fatalité.
Jonas Vingegaard, Remco Evenepoel, Wout van Aert... Ces dernières années, plusieurs grands noms du cyclisme ont été victimes de chutes spectaculaires en course. Les accidents se multiplient, et l’Union cycliste internationale (UCI) réfléchit à des solutions.
Il y a des pistes à explorer au niveau du matériel, de l'équipement des coureurs. David Lappartient ne semble pas pleinement convaincu, mais le président de l'UCI annonce qu'un test va être effectué en couse pour limiter les braquets des coureurs.
https://x.com/sports_fr/status/1913232139434311787
Le constat qu'il fait est toutefois assez fataliste. Les coureurs vont beaucoup plus vite qu'avant, grâce à une meilleure préparation et surtout un meilleur matériel. Et pendant ce temps, leur environnement se dégrade, avec de plus en plus d'aménagements sur le réseau routier.
"Mais la réalité, c’est qu’il y a plus d’obstacles, constate David Lappartient dans les colonnes de Ouest-France. Vous prenez les routes de 1980 et vous prenez les routes d’aujourd’hui. J’étais à la première étape du Tour d’Italie, il y a trois ans en Hongrie. On n’avait pas un îlot, pas un rond-point pendant 200 bornes. Le paradis pour le cycliste. Sans doute pas pour l’automobiliste et sans doute pas pour le piéton."
"On a diminué l’accidentologie automobile par trois grosso modo en France, poursuit Lappartient. Et c’est très bien, parce que les véhicules sont plus sécurisés, parce qu’on va moins vite, parce qu’il y a beaucoup d’infrastructures qui font que ça se réduit. Mais on a rendu les courses de vélo beaucoup plus dangereuses. Quand vous allez rouler le dimanche matin avec les copains de votre club, ça m’arrive encore, vous arrivez dans les bourgs, vous discutez et tout d’un coup, il y a des chicanes, il y a des plots. Et en fait, ça gamelle aussi le dimanche dans les clubs de cyclo, parce que les gars se prennent les trucs au plein milieu de la route !"
Voici ainsi le constat que fait David Lappartient: "ça devient compliqué d’organiser des courses de vélo. Et d’une manière générale, on arrive à 70 km/heure, dans une ville, sur une route qui est aujourd’hui destinée pour arriver à 30 km/h en voiture."
Jonas Vingegaard, Remco Evenepoel, Wout van Aert... Ces dernières années, plusieurs grands noms du cyclisme ont été victimes de chutes spectaculaires en course. Les accidents se multiplient, et l’Union cycliste internationale (UCI) réfléchit à des solutions.
Il y a des pistes à explorer au niveau du matériel, de l'équipement des coureurs. David Lappartient ne semble pas pleinement convaincu, mais le président de l'UCI annonce qu'un test va être effectué en couse pour limiter les braquets des coureurs.
https://x.com/sports_fr/status/1913232139434311787
Le constat qu'il fait est toutefois assez fataliste. Les coureurs vont beaucoup plus vite qu'avant, grâce à une meilleure préparation et surtout un meilleur matériel. Et pendant ce temps, leur environnement se dégrade, avec de plus en plus d'aménagements sur le réseau routier.
"Mais la réalité, c’est qu’il y a plus d’obstacles, constate David Lappartient dans les colonnes de Ouest-France. Vous prenez les routes de 1980 et vous prenez les routes d’aujourd’hui. J’étais à la première étape du Tour d’Italie, il y a trois ans en Hongrie. On n’avait pas un îlot, pas un rond-point pendant 200 bornes. Le paradis pour le cycliste. Sans doute pas pour l’automobiliste et sans doute pas pour le piéton."
Les courses sont plus dangereuses
"On a diminué l’accidentologie automobile par trois grosso modo en France, poursuit Lappartient. Et c’est très bien, parce que les véhicules sont plus sécurisés, parce qu’on va moins vite, parce qu’il y a beaucoup d’infrastructures qui font que ça se réduit. Mais on a rendu les courses de vélo beaucoup plus dangereuses. Quand vous allez rouler le dimanche matin avec les copains de votre club, ça m’arrive encore, vous arrivez dans les bourgs, vous discutez et tout d’un coup, il y a des chicanes, il y a des plots. Et en fait, ça gamelle aussi le dimanche dans les clubs de cyclo, parce que les gars se prennent les trucs au plein milieu de la route !"
Voici ainsi le constat que fait David Lappartient: "ça devient compliqué d’organiser des courses de vélo. Et d’une manière générale, on arrive à 70 km/heure, dans une ville, sur une route qui est aujourd’hui destinée pour arriver à 30 km/h en voiture."
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