Turgis : « C’est inadmissible ! »

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Aux premières loges dimanche pour avoir disputé ce Paris-Roubaix qui a donné lieu à la troisième victoire de rang du Néerlandais, Anthony Turgis, arrivé en 39e position, est revenu sur l'épisode fâcheux du bidon jeté sur Mathieu van der Poel. Le coureur français de l'équipe TotalEnergies déplore grandement ce genre d'attitude des spectateurs présents au bord de la route.
La 122e édition de Paris-Roubaix était évidemment marquée de l'empreinte de Tadej Pogacar, qui avait enfin décidé de découvrir le rendez-vous. A l'arrivée, elle a surtout été marquée par la nouvelle démonstration de Mathieu van der Poel, vainqueur de l'Enfer du Nord pour la troisième fois de suite en profitant notamment de la chute de son rival slovène dans un virage pris trop large par le triple lauréat du Tour de France à un peu moins de quarante kilomètres de l'arrivée. Malheureusement, ce Paris-Roubaix 122e du nom a également été marquée, plus exactement entachée, par le nouveau débordement d'un spectateur présent au bord de la route et n'ayant pas eu de meilleure idée que de jeter un bidon - plein de surcroît - au visage du futur triple vainqueur.
Le coupable, visiblement très alcoolisé, s'est d'ailleurs présenté à la police ce lundi en début de matinée. Anthony Turgis, qui participait lui aussi à la course ("J'ai eu une crevaison, j'ai réussi à revenir et j'ai pris une chute avec Stefan Kung à la sortie du carrefour de l'Arbre qui m'a bien fait reculer alors qu'on était en bonne position en tête de groupe. C'est plus ça qui me fait mal que mes jambes"), n'a pas les mots pour décrire ce que la victime avait qualifié de "tentative d'homicide" après avoir passé la ligne d'arrivée.
"Faire des gestes comme ça je ne sais pas si c'est pour passer à la télé ou parce que la personne a bu un peu trop d'alcool sur le bord de la route - c'est inadmissible !", peste le coureur français de l'équipe TotalEnergies, estimant au micro de Marion Bartoli sur RMC Sport que les forçats de la route, pour reprendre des termes chers à Albert Londres, mériteraient d'être traités comme des champions et pas autrement. "On fait un sport très dur et très violent, on ne mérite pas ça", déplore le vainqueur de l'étape de Troyes lors du dernier Tour de France, qui croise par ailleurs les doigts pour ne pas connaître ce genre d'agression un jour.
"On a déjà eu des cas comme ça par le passé. Ce ne sont vraiment pas des images jolies à voir et j'espère que je ne serai pas victime de coups comme ça dans le futur". Pour ce qui est de ce Paris-Roubaix, sur lequel il s'était présenté avec des ambitions, l'ancien coureur de Cofidis regrette le manque de panache du peloton. "Les coureurs ont décidé de rester au sein du peloton et de regarder la course de derrière, c'est un peu dommage. D'habitude, ça va un peu plus de l'avant."
La 122e édition de Paris-Roubaix était évidemment marquée de l'empreinte de Tadej Pogacar, qui avait enfin décidé de découvrir le rendez-vous. A l'arrivée, elle a surtout été marquée par la nouvelle démonstration de Mathieu van der Poel, vainqueur de l'Enfer du Nord pour la troisième fois de suite en profitant notamment de la chute de son rival slovène dans un virage pris trop large par le triple lauréat du Tour de France à un peu moins de quarante kilomètres de l'arrivée. Malheureusement, ce Paris-Roubaix 122e du nom a également été marquée, plus exactement entachée, par le nouveau débordement d'un spectateur présent au bord de la route et n'ayant pas eu de meilleure idée que de jeter un bidon - plein de surcroît - au visage du futur triple vainqueur.
Le coupable, visiblement très alcoolisé, s'est d'ailleurs présenté à la police ce lundi en début de matinée. Anthony Turgis, qui participait lui aussi à la course ("J'ai eu une crevaison, j'ai réussi à revenir et j'ai pris une chute avec Stefan Kung à la sortie du carrefour de l'Arbre qui m'a bien fait reculer alors qu'on était en bonne position en tête de groupe. C'est plus ça qui me fait mal que mes jambes"), n'a pas les mots pour décrire ce que la victime avait qualifié de "tentative d'homicide" après avoir passé la ligne d'arrivée.
Turgis : "On fait un sport très dur et très violent, on ne mérite pas ça"
"Faire des gestes comme ça je ne sais pas si c'est pour passer à la télé ou parce que la personne a bu un peu trop d'alcool sur le bord de la route - c'est inadmissible !", peste le coureur français de l'équipe TotalEnergies, estimant au micro de Marion Bartoli sur RMC Sport que les forçats de la route, pour reprendre des termes chers à Albert Londres, mériteraient d'être traités comme des champions et pas autrement. "On fait un sport très dur et très violent, on ne mérite pas ça", déplore le vainqueur de l'étape de Troyes lors du dernier Tour de France, qui croise par ailleurs les doigts pour ne pas connaître ce genre d'agression un jour.
"On a déjà eu des cas comme ça par le passé. Ce ne sont vraiment pas des images jolies à voir et j'espère que je ne serai pas victime de coups comme ça dans le futur". Pour ce qui est de ce Paris-Roubaix, sur lequel il s'était présenté avec des ambitions, l'ancien coureur de Cofidis regrette le manque de panache du peloton. "Les coureurs ont décidé de rester au sein du peloton et de regarder la course de derrière, c'est un peu dommage. D'habitude, ça va un peu plus de l'avant."
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