Tadej Pogacar, l'ombre de Lance Armstrong ressurgit
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Auteur d'une montée du Pla d'Adet en un temps record ce samedi lors de la 14e étape du Tour de France, Tadej Pogacar a explosé le temps d'un certain Lance Armstrong.
La lutte entre Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard a pris une nouvelle tournure samedi. Vainqueur de la quatorzième étape qui se courait entre Pau et Saint-Lary Soulan Pla d'Adet, le leader de l'UAE a déposé son adversaire danois dans l'ultime difficulté de la journée, empochant trente-neuf secondes de plus. Désormais bien installé en tête du général avec une minute et cinquante-sept secondes d'avance sur Vingegaard, Pogacar s'installe plus que jamais dans le costume du favori. Sa prestation dans le Pla d'Adet l'a confirmé, effaçant au passage un record détenu par Lance Armstrong.
La statistique faisant référence au septuple vainqueur du Tour, déchu pour dopage, a énormément fait réagir depuis qu'elle est sortie. En 2001, Lance Armstrong avait bouclé la montée du Pla d'Adet en vingt-sept minutes et quatre secondes. Vingt-trois ans plus tard, Tadej Pogacar a explosé ce record en vingt-cinq minutes et huit secondes. Pratiquement deux minutes de moins, et un constat qui a inévitablement interpellé les observateurs. Interrogé sur le sujet, Patrick Chassé a tempéré les ardeurs des sceptiques.
Pour le journaliste de la chaîne L’Équipe, il n'est pas l'heure de parler de soupçons de dopage. Et il a expliqué pourquoi. « C'était il y a pratiquement un quart de siècle. Je pense qu'il y a matière à parfois se poser des questions. On l'avait fait l'année derrière vis-à-vis de Vingegaard qui avait mis cinq ou six secondes au kilomètre à Pogacar dans un contre-la-montre. Là, c'était du jamais-vu et on pouvait remonter cinquante ans avant. » Et de revenir sur la performance de l'actuel maillot jaune : « Factuellement, il met deux minutes à Armstrong. Mais c'était il y a vingt-trois ans. [...] Le matériel a complètement changé. »
Continuant son exposé , Patrick Chassé a ajouté : « Dans la fourchette de deux minutes, il y a quand même pas mal de monde aujourd'hui. Donc ça veut dire que tous ces gens-là sont toxiques, si je suis votre raisonnement. » Pour l'observateur, il n'y a donc pas matière à polémiquer : « Autant il faut être vigilant et le soupçon peut être bénéfique, mais là, sur cette ascension, par rapport à Armstrong... (Lorsqu'il avait disputé cette étape), on était en fin de Tour. Là on est plutôt au début. Bref, il y a des paramètres. Deux minutes sur une ascension comme Pla d'Adet, ce n'est pas forcément énorme (...), je persiste, à vingt ans de différence. »
La lutte entre Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard a pris une nouvelle tournure samedi. Vainqueur de la quatorzième étape qui se courait entre Pau et Saint-Lary Soulan Pla d'Adet, le leader de l'UAE a déposé son adversaire danois dans l'ultime difficulté de la journée, empochant trente-neuf secondes de plus. Désormais bien installé en tête du général avec une minute et cinquante-sept secondes d'avance sur Vingegaard, Pogacar s'installe plus que jamais dans le costume du favori. Sa prestation dans le Pla d'Adet l'a confirmé, effaçant au passage un record détenu par Lance Armstrong.
La statistique faisant référence au septuple vainqueur du Tour, déchu pour dopage, a énormément fait réagir depuis qu'elle est sortie. En 2001, Lance Armstrong avait bouclé la montée du Pla d'Adet en vingt-sept minutes et quatre secondes. Vingt-trois ans plus tard, Tadej Pogacar a explosé ce record en vingt-cinq minutes et huit secondes. Pratiquement deux minutes de moins, et un constat qui a inévitablement interpellé les observateurs. Interrogé sur le sujet, Patrick Chassé a tempéré les ardeurs des sceptiques.
Des paramètres à prendre en compte
Pour le journaliste de la chaîne L’Équipe, il n'est pas l'heure de parler de soupçons de dopage. Et il a expliqué pourquoi. « C'était il y a pratiquement un quart de siècle. Je pense qu'il y a matière à parfois se poser des questions. On l'avait fait l'année derrière vis-à-vis de Vingegaard qui avait mis cinq ou six secondes au kilomètre à Pogacar dans un contre-la-montre. Là, c'était du jamais-vu et on pouvait remonter cinquante ans avant. » Et de revenir sur la performance de l'actuel maillot jaune : « Factuellement, il met deux minutes à Armstrong. Mais c'était il y a vingt-trois ans. [...] Le matériel a complètement changé. »
Continuant son exposé , Patrick Chassé a ajouté : « Dans la fourchette de deux minutes, il y a quand même pas mal de monde aujourd'hui. Donc ça veut dire que tous ces gens-là sont toxiques, si je suis votre raisonnement. » Pour l'observateur, il n'y a donc pas matière à polémiquer : « Autant il faut être vigilant et le soupçon peut être bénéfique, mais là, sur cette ascension, par rapport à Armstrong... (Lorsqu'il avait disputé cette étape), on était en fin de Tour. Là on est plutôt au début. Bref, il y a des paramètres. Deux minutes sur une ascension comme Pla d'Adet, ce n'est pas forcément énorme (...), je persiste, à vingt ans de différence. »
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