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Tadej Pogacar, l’écœurement d’un coureur français

Tadej Pogacar, l’écœurement d’un coureur français
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Alors que Tadej Pogacar s’avance une fois encore comme le principal favori du Tour de France 2025, certains vivent mal de devoir se contenter de miettes.
A deux jours du début du Tour de France, Tadej Pogacar fait office d’immense favori à sa propre succession. L’an passé, le Slovène avait écrasé la course, remportant pas moins de six étapes et reléguant son plus proche poursuivant à plus de six minutes, et sa nouvelle démonstration de force lors du récent Critérium du Dauphiné, face à Jonas Vingegaard et Remco Evenepoel, n’incite pas à l’otpimisme pour ses rivaux.

A en croire Bernard Hinault, sa victoire semble effectivement acquise. « À part s’il a une grosse défaillance, mais je n’y crois pas du tout. Quand on voit ce qu’il a pu faire au Dauphiné, il a maîtrisé, il a fait ce qu’il voulait quand il voulait », a-t-il ainsi confié auprès de l’AFP.

Et pour Antoine Vayer, pourfendeur du dopage, le sacre annoncé de Tadej Pogacar ne fait pas plus de doute. « C’est un spectacle de dupes. Si on veut voir des sportifs, il faut regarder cinq minutes derrière Pogacar, qui s’est envolé », a-t-il confié auprès du média Tocsin, ajoutant : « Le Tour fait 3 300 km et on ne rigole pratiquement pas si on disait que si Pogacar faisait ces 3 300 km tout seul, il avancerait aussi vite que tout le peloton. Ça n’a plus aucun sens. »

"Tout le monde sait ce qu’il va se passer"


L’écœurement est palpable et partagé par certains coureurs. « J’étais avec un coureur, qui est vertueux, il y a même pas une semaine et je lui dis ‘Tu vas peut-être finir 10e.‘ et il me répond ‘Oui, mais à combien ? 40 minutes ?‘ Ils le savent très bien. Tout le monde sait ce qu’il va se passer, comment ça va se passer », a-t-il enchaîné.

L’an passé tandis que Jonas Vingegaard avait terminé avec plus de six minutes de retard, le quatrième, Joao Almeida, avait échoué au pied du podium avec près de vingt minutes de débours et le retard du 10e, Santiao Buitrago, flirtait avec les 30 minutes. Quand au premier Français, Guillaume Martin, il affichait près de trois quart d’heure de retard.
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