Tadej Pogacar, c’est déjà terminé pour le Tour ?

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Pour Bernard Hinault, la victoire de Tadej Pogacar sur le Tour de France ne fait guère de doute, ses rivaux étant déjà "résignés".
Tadej Pogacar et les autres. Tel est le scénario que de nombreux observateurs redoutent à l’approche du Tour de France. L’an passé, le Slovène avait terminé avec plus de six minutes d’avance sur son premier poursuivant, Jonas Vingegaard, et avait décroché pas moins de six victoires d’étapes et au vu de sa domination sur le récent Critérium, une redite est à craindre.
C’est tout du moins le sentiment de Bernard Hinault, pour qui ses adversaires s’avouent déjà plus ou moins vaincus. « Aujourd’hui et surtout après ce qu’on a vu sur le dernier Dauphiné, ses adversaires directs, Vingegaard et Remco, semblent résignés à jouer les deux autres places sur le podium », a-t-il ainsi confié dans une interview à L’Equipe.
« Parfois, cela vous décourage quand vous les voyez attaquer à fond, alors que vous êtes vous-même déjà à la limite », avait d’ailleurs confié à ce sujet Remco Evenepoel, marqué au fer rouge par la domination du Slovène et de ses coéquipiers en montagne. « Il semble que le rythme élevé des équipiers soit un rythme d’entraînement pour eux », avait-il ajouté.
Bernard Hinault pourrait donc rapidement voir Tadej Pogacar égaler son record des cinq victoires sur le Tour, également partagé avec Jacques Anquetil, Eddy Mercx et Miguel Indurain. « Il n’en est plus très loin. Il est impressionnant car rien ne semble l’atteindre, a-t-il estimé avant de prendre sa défense face aux critiques dont il est la cible. J’entends ici ou là que ça commence à être lassant de le voir gagner autant, mais ce n’est pas de sa faute si les autres ne tentent pas de le bousculer de leur piédestal. Remco l’a bien fait sur les classiques ou quand il est champion du monde. Il l’a attaqué et ça a marché. Aux autres d’inverser la tendance. »
Pour autant, s’il n’exclue pas l’émergence d’un « nouveau talent », Bernard Hinault craint pour Tadej Pogacar une certaine usure malgré son âge encore jeune (26 ans). « Il peut aussi bien craquer et subir le contrecoup de ses succès. Il a une confiance absolue en lui et ne montre jamais le moindre signe de lassitude, mais rester au sommet de cette façon ne le rend pas invulnérable pour autant. On en a vu bien d’autres avant lui être victimes de burn-out », a-t-il expliqué.
Tadej Pogacar et les autres. Tel est le scénario que de nombreux observateurs redoutent à l’approche du Tour de France. L’an passé, le Slovène avait terminé avec plus de six minutes d’avance sur son premier poursuivant, Jonas Vingegaard, et avait décroché pas moins de six victoires d’étapes et au vu de sa domination sur le récent Critérium, une redite est à craindre.
C’est tout du moins le sentiment de Bernard Hinault, pour qui ses adversaires s’avouent déjà plus ou moins vaincus. « Aujourd’hui et surtout après ce qu’on a vu sur le dernier Dauphiné, ses adversaires directs, Vingegaard et Remco, semblent résignés à jouer les deux autres places sur le podium », a-t-il ainsi confié dans une interview à L’Equipe.
« Parfois, cela vous décourage quand vous les voyez attaquer à fond, alors que vous êtes vous-même déjà à la limite », avait d’ailleurs confié à ce sujet Remco Evenepoel, marqué au fer rouge par la domination du Slovène et de ses coéquipiers en montagne. « Il semble que le rythme élevé des équipiers soit un rythme d’entraînement pour eux », avait-il ajouté.
Bernard Hinault pourrait donc rapidement voir Tadej Pogacar égaler son record des cinq victoires sur le Tour, également partagé avec Jacques Anquetil, Eddy Mercx et Miguel Indurain. « Il n’en est plus très loin. Il est impressionnant car rien ne semble l’atteindre, a-t-il estimé avant de prendre sa défense face aux critiques dont il est la cible. J’entends ici ou là que ça commence à être lassant de le voir gagner autant, mais ce n’est pas de sa faute si les autres ne tentent pas de le bousculer de leur piédestal. Remco l’a bien fait sur les classiques ou quand il est champion du monde. Il l’a attaqué et ça a marché. Aux autres d’inverser la tendance. »
Pour autant, s’il n’exclue pas l’émergence d’un « nouveau talent », Bernard Hinault craint pour Tadej Pogacar une certaine usure malgré son âge encore jeune (26 ans). « Il peut aussi bien craquer et subir le contrecoup de ses succès. Il a une confiance absolue en lui et ne montre jamais le moindre signe de lassitude, mais rester au sommet de cette façon ne le rend pas invulnérable pour autant. On en a vu bien d’autres avant lui être victimes de burn-out », a-t-il expliqué.
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