Tadej Pogacar, catastrophe avant le Tour de France ?

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Attendu pour remporter un nouveau Tour de France, Tadej Pogacar pourrait faire très mal à la Grande Boucle s’il l’écrasait.
Six minutes d’avance sur son seul véritable rival, Jonas Vingegaard, et six victoires d’étape: Tadej Pogacar a survolé les débats, l’été dernier, sur les routes du Tour de France, le Slovène profitant à plein des difficultés du Danois, dont la préparation avait été perturbée par une chute sur le Tour du Pays Basque au printemps.
Cette fois, le leader de la Visma-Lease a Bike a eu une préparation optimale. Pour autant, Tadej Pogacar apparaît comme le grandissime favori à sa succession. Pire, beaucoup craignent que le numéro un mondial écrase la course comme l’été dernier. Conséquence de sa démonstration de force sur le Critérium du Dauphiné.
https://x.com/sports_fr/status/1939927658718023971
S’il a été dominé sur le contre-la-montre, le natif de Klamanec a en effet semblé sans rival en montagne. De quoi faire craindre un Tour à sens unique. « Compte tenu qu'il a aussi une équipe qui s'est nettement renforcée, qui a maintenant beaucoup d'expérience. Et puis, l'équipe de Vingegaard qui me semble un petit peu moins forte, a expliqué à cet effet Cyril Guimard auprès de Cyclism’Actu. Evenepoel, je ne le sens pas. Du moins, pas pour jouer à ce niveau-là. Tant qu'il ne passera pas les pourcentages à plus de 6%, ce sera exclu pour lui de l'emporter. A moins qu'il ait fait ce qu'il fallait pour les passer. »
Pour autant, l’ancien directeur sportif de Bernard Hinault ne l’imagine pas remporter dix étapes comme certains l’évoquent. « Ça n’arrivera pas, a-t-il soufflé. Vous savez, je connais une équipe qui a gagné 10 étapes sur le Tour. C'est le Tour 84 avec la victoire de Laurent Fignon. C'était l'équipe Renault. On a gagné 10 étapes, on en a perdu une qui aurait fait 11 avec Vincent Barteau. Il était tellement content de prendre le maillot qu'il a oublié de faire le sprint et il fait 2. C'était la grande équipe Renault. Aujourd'hui, ça n'est plus possible. Je peux me tromper, mais je ne vois pas très bien comment un coureur pourrait gagner 10 étapes. »
Un tel scenario serait d’ailleurs à son sens une catastrophe pour la Grande Boucle. « Je crois que le pire, c'est que ce serait la mort du Tour de France, a-t-il confié. On lui demandera de freiner s'il en avait les capacités. »
Six minutes d’avance sur son seul véritable rival, Jonas Vingegaard, et six victoires d’étape: Tadej Pogacar a survolé les débats, l’été dernier, sur les routes du Tour de France, le Slovène profitant à plein des difficultés du Danois, dont la préparation avait été perturbée par une chute sur le Tour du Pays Basque au printemps.
Cette fois, le leader de la Visma-Lease a Bike a eu une préparation optimale. Pour autant, Tadej Pogacar apparaît comme le grandissime favori à sa succession. Pire, beaucoup craignent que le numéro un mondial écrase la course comme l’été dernier. Conséquence de sa démonstration de force sur le Critérium du Dauphiné.
https://x.com/sports_fr/status/1939927658718023971
S’il a été dominé sur le contre-la-montre, le natif de Klamanec a en effet semblé sans rival en montagne. De quoi faire craindre un Tour à sens unique. « Compte tenu qu'il a aussi une équipe qui s'est nettement renforcée, qui a maintenant beaucoup d'expérience. Et puis, l'équipe de Vingegaard qui me semble un petit peu moins forte, a expliqué à cet effet Cyril Guimard auprès de Cyclism’Actu. Evenepoel, je ne le sens pas. Du moins, pas pour jouer à ce niveau-là. Tant qu'il ne passera pas les pourcentages à plus de 6%, ce sera exclu pour lui de l'emporter. A moins qu'il ait fait ce qu'il fallait pour les passer. »
"Ce serait la mort du Tour de France"
Pour autant, l’ancien directeur sportif de Bernard Hinault ne l’imagine pas remporter dix étapes comme certains l’évoquent. « Ça n’arrivera pas, a-t-il soufflé. Vous savez, je connais une équipe qui a gagné 10 étapes sur le Tour. C'est le Tour 84 avec la victoire de Laurent Fignon. C'était l'équipe Renault. On a gagné 10 étapes, on en a perdu une qui aurait fait 11 avec Vincent Barteau. Il était tellement content de prendre le maillot qu'il a oublié de faire le sprint et il fait 2. C'était la grande équipe Renault. Aujourd'hui, ça n'est plus possible. Je peux me tromper, mais je ne vois pas très bien comment un coureur pourrait gagner 10 étapes. »
Un tel scenario serait d’ailleurs à son sens une catastrophe pour la Grande Boucle. « Je crois que le pire, c'est que ce serait la mort du Tour de France, a-t-il confié. On lui demandera de freiner s'il en avait les capacités. »
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