Tadej Pogacar, alerte rouge !

Alors que la plupart des observateurs considèrent que Tadej Pogacar n’aura pas d’adversaire à sa mesure sur le Tour de France, le Slovène fait craindre le pire à ses rivaux.
A l’heure de désigner le vainqueur du Tour de France qui s’élancera ce samedi de Florence, avec au programme un premier week-end musclé sur les routes d’Italie, la plupart des observateurs n’ont qu’un nom en bouche, celui de Tadej Pogacar. Conséquence de son incroyable démonstration sur le Tour d’Italie.

Non content de remporter le Giro pour sa première participation, le Slovène a écrasé la course comme rarement avec six victoires d’étape et près de dix minutes d’avance sur son plus proche poursuivant. Pourtant, à l’en croire, le leader de l’UAE Team Emirates se trouve plus fort qu’au mois de mai, sur les routes du Tour d’Italie.

"Je ne me suis jamais senti aussi bien sur un vélo"

« J’ai l’impression d’avoir encore progressé depuis le Giro. Ma forme est même meilleure qu’attendue. Je me suis bien entraîné et j’ai pu tester mes jambes. Pour être honnête, je ne me suis jamais senti aussi bien sur un vélo », a-t-il ainsi confié sur le site de son équipe. De quoi forcément effrayer ses adversaires, au premier rang desquels un Jonas Vingegaard dans le flou.

Et Tadej Pogacar, qui a envoyé un message d’encouragement à la sélection slovène avant son match face à l’Angleterre, de détailler sa préparation entre le Giro et le Tour. « J’ai été me détendre un peu après le Tour d’Italie. Je me suis reposé mentalement, ce qui est aussi important que la récupération physique, a-t-il expliqué. Ensuite, je me suis concentré petit à petit sur la préparation pour le Tour. Avec le Giro dans les jambes, la préparation a été différente. Il a fallu savoir jongler entre l’entraînement et la récupération. »

S’il se considère dans la forme de sa vie, il n’estime pas pour autant avoir course gagnée. « Tout le monde pense que je vais gagner le Tour de France chaque année pourtant je n’ai pas remporté les deux derniers. Il y a toujours davantage de pression sur le Tour, c’est la plus grande course au monde », a-t-il rappelé à cet effet, bien décidé néanmoins à frapper fort dès les premiers jours.