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Montmartre, ce n'est pas fait !

Montmartre, ce n'est pas fait !
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Alors que le projet de dernière étape passant par la Butte Montmartre fait à nouveau parler de lui, Thierry Gouvenou a confirmé l’intérêt des organisateurs du Tour de France pour un tel parcours avec un dossier mis dans les mains des autorités compétentes.
Le Tour de France pourrait prendre des airs de Jeux d’été. Alors que le parcours des courses en ligne olympiques organisées l’an passé a emprunté les pentes de la Butte Montmartre, avec la foule qui a répondu présent en nombre pour l’occasion, la dernière étape de la Grande Boucle pourrait faire de même. En effet, selon les informations du quotidien Le Parisien, le projet serait d’ores-et-déjà validé. Mais, du côté d’Amaury Sport Organisation (ASO), ce n’est pas tout à fait le même son de cloche. Invité ce lundi de l’émission « Bistrot Vélo » sur Eurosport, Thierry Gouvenou n’a pas pu confirmer la matérialisation de ce projet.

« Je peux juste vous confirmer qu’un dossier est parti en préfecture, a déclaré le directeur technique d’Amaury Sport Organisation. Au niveau administratif, il y a plusieurs étapes à franchir et on espère que ça sera positif à la fin. Aujourd’hui, il y a rien d’acquis et on ne voudrait surtout pas brûler les étapes. » Admettant qu’il y a « plein de choses à mettre en place », l’ancien coureur assure que « c’est important de travailler dans l’ordre des choses » pour que ce projet se matérialise en juillet prochain.

Gouvenou : « Toutes les conditions ne sont pas réunies »


Alors que « Paris était bloqué pour l’occasion » des Jeux d’été en juillet et août dernier, Thierry Gouvenou affirme que « ce n’est pas tout à fait pareil » concernant le Tour de France qui, en ce qui concerne la capitale, est « une course de vélo d’un jour ». Mettant également en lumière le souci de la mise à disposition des forces de l’ordre, qui ont été sollicité de manière très importante l’été dernier, le directeur technique d’ASO martèle qu’il « faut tout mettre bout à bout » pour que le Tour de France emprunte la rue Lepic à une ou plusieurs reprises le 27 juillet prochain.

« Si on doit le faire, on veut le faire dans des bonnes conditions et, pour le moment, toutes les conditions en sont pas réunies », ajoute-t-il. Il y a également l’envie de ne pas retirer aux coureurs la magie d’une arrivée sur les Champs-Elysées au terme d’une dernière étape souvent calme. « Celui qui découvre le Tour de France et qui arrive pour la première fois sur les Champs-Elysées, c’est un moment qui reste gravé à jamais dans la mémoire, affirme Thierry Gouvenou. Enlever ça, ça serait quand même un peu dommage. »

Gouvenou : « Ça reste administratif »


Assurant qu’il y a « un chemin » permettant de parvenir à un tel événement pour l’édition 2025, notamment pour fêter le premier anniversaire des Jeux d’été à Paris, l’ancien coureur ne veut pas se positionner sur la possibilité de pérenniser ce potentiel nouveau parcours. « Pour organiser une course de vélo en ville, ça devient de plus en plus compliqué et ça se durcit, concède Thierry Gouvenou. Le circuit sur les Champs-Elysées est plus dur qu’auparavant avec la rue de Rivoli qui est beaucoup moins large, etc. Notre travail se complexifie d’année en année et on ne sait pas du tout ce que nous réserve l’avenir à cinq ou dix ans. »

Néanmoins, le membre de l’organisation du Tour de France affirme qu’il y a « une volonté de la Mairie de Paris » et « une volonté du Tour de France » de mener ce projet à bien. Néanmoins, il conclue en affirmant que « ça reste administratif ». Il faudra donc attendre de voir les autorités compétentes donner leur avis pour savoir si les coureurs auront droit aux pentes de Montmartre pour conclure le 112eme Tour de France.
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