logo Sports.fr

Milan s'est excusé auprès de Girmay

Milan s'est excusé auprès de Girmay
Publié le
Fâché contre Biniam Girmay après le sprint intermédiaire de la seconde étape du Tour de France, Jonathan Milan s'est excusé auprès de l'Erythréen sitôt la ligne d'arrivée franchie.
Ce dimanche la seconde étape du Tour de France, au profil accidenté, a souri à Mathieu van der Poel (Alpecin-Deceuninck), vainqueur au sprint devant Tadej Pogacar (UAE Team Emirates). Pas de doublé donc pour Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck), ni de premier succès pour le maillot vert de 2024, Biniam Girmay (Intermarché-Wanty). Celui-ci a vécu une journée délicate. Victime d'une défaillance technique, ce dernier a été contraint de changer de vélo dans les derniers kilomètres. Auparavant, il a également vu Jonathan Milan (Lidl-Trek) le dominer au sprint intermédiaire d'Enocq où sitôt la ligne franchie, l'Italien a déversé sa colère sur l'Erythréen.

Au vu des images du sprint, rien n'a semblé irrégulier de la part de Biniam Girmay. Néanmoins, Jonathan Milan a crié en sa direction, effectuant des grands gestes de colère, lui reprochant sans doute de l'avoir gêné. Un coup de sang immédiatement regretté toutefois par le récent vainqueur d'étape sur le Critérium du Dauphiné. Après la course à Boulogne-sur-Mer, l'Italien a rattrapé l'Erythréen avant qu'il ne monte dans le bus de sa formation. Il lui a adressé ses excuses et tendu la main. Sans rancune, Biniam Girmay a serré la main de son rival. Le moment a été immortalisé, la formation Intermarché-Wanty l'a notamment publié sur son compte X.

Coquard et Penhoët se sont pris le bec


L'incident est donc clos. On ignore en revanche si c'est le cas entre Bryan Coquard (Cofidis) et Paul Penhoët (Groupama-FDJ). Quelques mètres derrière Jonathan Milan et Biniam Girmay, les deux sprinteurs tricolores se sont également échangés des mots avec véhémence. Mécontent, Bryan Coquard a vraisemblablement reproché les mêmes griefs à son compatriote qui n'avait clairement pas l'air d'être du même avis. Ne préférant pas s'éterniser à hauteur de Bryan Coquard, Paul Penhoët a continué son chemin, remuant la tête de désaccord.
Publicité

Accessibilité : partiellement conforme