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Marion Rousse, la rupture et le choc

Marion Rousse, la rupture et le choc
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En acceptant le rôle de directrice adjointe du Tour de Provence en 2019, Marion Rousse est passé de l’autre côté de la barrière et découvert les contraintes avec lesquelles doivent composer les organisateurs de course.
Marion Rousse a tout fait ou presque dans le milieu du cyclisme. Car si l’ancienne championne de France a mis un terme à sa carrière de coureuse à seulement 24 ans, elle a par la suite multiplié les casquettes. Que ce soit celle d’hôtesse du Tour de France, de  consultante télé ou de directrice du Tour femmes…

Et lorsqu’en 2021, elle a accepté la proposition de Christian Prudhomme de diriger le Tour de France femmes, la Nordiste n’était pas en terre inconnue. Elle officiait en effet également depuis deux ans comme directrice adjointe du Tour de Provence et avait également rejoint, un an plus tôt, la direction du Tour de Savoie Mont-Blanc. L’occasion pour Marion Rousse de découvrir l’envers du décor.

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« J’avais la casquette de sportive de haut niveau, tu sais ce qu’il se passe dans un peloton. J’avais la casquette média, tu te mets à la place des journalistes, consultants. Le côté organisation c’est un milieu qui est très différent. Tu ne peux connaitre qu’en le faisant », a-t-elle ainsi confié dans le podcast Dream Team.

Marion Rousse tombe des nues


Ces nouvelles fonctions ont servi de révélateur pour Marion Rousse, qui a dû changer sa façon de penser les courses. De quoi provoquer une véritable rupture chez l’ancienne coureuse. « Moi il y a des contraintes que je n’imaginais même pas. J’avais aussi un œil critique quand t’es cycliste ou commentateur à dire pourquoi ils sont passés là, pourquoi ils ont fait ce parcours, c’est nul. Et en fait, la route ne nous appartient pas. Il faut faire attention à la sécurité des coureurs », a-t-elle expliqué.

Et cette expérience lui aura été précieuse au moment de prendre les rênes du Tour de France femmes. « Je me suis retrouvée en réunion de préfecture à 8 heures du matin pour valider et puis tu as le commerçant du coin qui dit : « moi ça me fait un peu chier mon commerce va être fermé pendant une heure ». J’ai tout appris au niveau de l’organisation. Ce qui fait que quand Christian Prudhomme est venu me proposer cette place, j’ai moins hésité. Ça m’a beaucoup aidé », a-t-elle d’ailleurs confié à ce sujet.
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