Marion Rousse dévoile son tout petit salaire

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Aujourd’hui patronne du Tour de France féminin, Marion Rousse a révélé le montant de son salaire à l’époque où elle était cycliste professionnelle.
Parmi les pionnières du cyclisme féminin, Marion Rousse a longtemps galéré avant de pouvoir vivre dignement. La championne de France 2012 a débuté sa carrière de cycliste professionnel en 2009. Et à cette époque, les coureuses n’étaient pas rémunérées par leur équipe. La compagne de Julian Alaphilippe a donc dû travailler à côté pour subvenir à ses besoins et vivre de sa passion du vélo.
Dans une interview accordée au média suisse 24Heures, Marion Rousse est revenue sur cette période, pas toujours facile, de sa vie. Celle qui est devenue aujourd’hui consultante pour France Télévisions et directrice du Tour de France féminin avoir travaillé en mairie, où elle était payée au SMIC.
https://x.com/sports_fr/status/1925842807966626047
« Comme je n’étais pas payée pour rouler, je devais travailler dans une petite mairie au sud de Paris. J’avais une convention d'insertion professionnelle avec l'équipe de France. J'étais payée un SMIC pour un mi-temps. J'allais m’entraîner le matin, je me douchais et mangeais en vitesse pour aller bosser l'aprèm. Tu ne récupères jamais et, avec ce salaire, tu vivotes. Ça ne pouvait pas continuer comme ça longtemps », a confié Marion Rousse.
« On dormait dans des lycées et on mangeait à la cantine, toutes les équipes ensemble, a-t-elle ajouté. On se changeait au cul du camion, on n’avait pas de bus pros. C’était vraiment amateur, alors que c’était le niveau World Tour. Mais je n’en veux même pas aux organisateurs, qui étaient bénévoles. Il n’y avait pas d’argent. Le cyclisme féminin était au point mort: pas de salaire, pas de débouchés. Rien n’avançait. »
C’est finalement une proposition pour devenir consultante qui lui fera ranger le vélo et arrêter son travail à la mairie. « Quand Eurosport m’a proposé de commenter la Vuelta, j’ai hésité, a raconté la native de Saint-Saulve.. Est-ce que le public était prêt ? Est-ce que j’étais capable de le faire ? Mais ça a bien fonctionné et j’ai rapidement arrêté le vélo et mon job à la mairie. »
Parmi les pionnières du cyclisme féminin, Marion Rousse a longtemps galéré avant de pouvoir vivre dignement. La championne de France 2012 a débuté sa carrière de cycliste professionnel en 2009. Et à cette époque, les coureuses n’étaient pas rémunérées par leur équipe. La compagne de Julian Alaphilippe a donc dû travailler à côté pour subvenir à ses besoins et vivre de sa passion du vélo.
Dans une interview accordée au média suisse 24Heures, Marion Rousse est revenue sur cette période, pas toujours facile, de sa vie. Celle qui est devenue aujourd’hui consultante pour France Télévisions et directrice du Tour de France féminin avoir travaillé en mairie, où elle était payée au SMIC.
https://x.com/sports_fr/status/1925842807966626047
« Comme je n’étais pas payée pour rouler, je devais travailler dans une petite mairie au sud de Paris. J’avais une convention d'insertion professionnelle avec l'équipe de France. J'étais payée un SMIC pour un mi-temps. J'allais m’entraîner le matin, je me douchais et mangeais en vitesse pour aller bosser l'aprèm. Tu ne récupères jamais et, avec ce salaire, tu vivotes. Ça ne pouvait pas continuer comme ça longtemps », a confié Marion Rousse.
Marion Rousse: « Il n’y avait pas d’argent »
« On dormait dans des lycées et on mangeait à la cantine, toutes les équipes ensemble, a-t-elle ajouté. On se changeait au cul du camion, on n’avait pas de bus pros. C’était vraiment amateur, alors que c’était le niveau World Tour. Mais je n’en veux même pas aux organisateurs, qui étaient bénévoles. Il n’y avait pas d’argent. Le cyclisme féminin était au point mort: pas de salaire, pas de débouchés. Rien n’avançait. »
C’est finalement une proposition pour devenir consultante qui lui fera ranger le vélo et arrêter son travail à la mairie. « Quand Eurosport m’a proposé de commenter la Vuelta, j’ai hésité, a raconté la native de Saint-Saulve.. Est-ce que le public était prêt ? Est-ce que j’étais capable de le faire ? Mais ça a bien fonctionné et j’ai rapidement arrêté le vélo et mon job à la mairie. »
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