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Lourdes accusations contre Bernard Hinault !

Lourdes accusations contre Bernard Hinault !
Publié le 17 juil. 2024 à 08:53, mis à jour le 17 juil. 2024 à 07:26
Ancien coéquipier de Bernard Hinault, Jean-François Bernard regrette que le Breton n’ait pas poursuivi sa carrière un an de plus…
Bernard Hinault reste toujours le dernier Français à avoir remporté le Tour de France. C’était en 1985. Depuis plusieurs coureurs tricolores ont été proches de succéder au Breton. Ce fut le cas en 1989 de Laurent Fignon, seulement devancé de huit secondes par Greg Lemond, ou en 2019 de Thibaut Pinot, contraint d’abandonner alors qu’il semblait en passe de prendre le pouvoir à quelques jours de l’arrivée aux Champs-Elysées.

Deux ans seulement après la cinquième et dernière victoire du Blaireau, Jean-François fut également tout près de l’emporter. Mais c’était sans compter sur une crevaison au lendemain de sa prise de pouvoir dans le Ventoux. La pression avec laquelle il avait dû composer n’a pas non plus aidé. La France se cherchait un successeur à Bernard Hinault et Jean-François Bernard est convaincu que la présence du Breton, qui avait pris sa retraite un an plus tôt, aurait tout changé.

Les gros regrets de Jean-François Bernard


« S’il avait fait une année supplémentaire, ça aurait changé sûrement beaucoup de choses », a-t-il ainsi confié au cours d’une interview à L’Equipe, ajoutant: « Il n’était pas cramé quand il arrête mais comme il avait décidé depuis longtemps d’arrêter sa carrière fin 1986, c’était impossible de lui faire changer d’avis. Je regrette de ne pas l’avoir eu comme capitaine de route en 1987, rien qu’une fois sur le Tour, ça aurait tout changé pour moi. »

« J’aurais eu un patron à côté de moi, un champion qui avait une influence énorme. Il était capable de faire ralentir le peloton quand il ne se sentait pas bien. C’est sa présence en 1987 qui m’a manqué pour gagner le Tour », a-t-il renchéri, insistant sur la différence avec l’époque actuelle: « Depuis ces dernières années, les Français qui visent une troisième place sur le podium sont presque considérés comme des héros s’ils y arrivent. On voit ça même comme une victoire. Quand je courais c’était inconcevable de se contenter d’une deuxième ou d’une troisième place, il fallait absolument remplacer Hinault.»
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