Le gros coup de Pedersen !

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Grand favori de cette 1ere étape du Giro, Mads Pedersen a répondu présent malgré le retour dans le final de Wout Van Aert, pourtant distancé dans la dernière ascension. Le Danois, plus rapide au sprint que son rival belge, ce vendredi à Tirana, est le premier leader de cette 108e édition du Giro que Mikel Landa, qui faisait partie des favoris, a déjà quittée.
Mads Pedersen (29 ans) premier leader de ce Giro 108e du nom. Le Danois, en grande forme, avait annoncé la couleur avant cette 1ere étape, partie d'Albanie, qui conduisait les coureurs de Durres à Tirana : il savait qu'il faisait partie des grands favoris de cette première journée et entendait le démontrer en remportant cette étape inaugurale et en endossant le premier maillot rose de cette édition. Mission accompli pour l'ancien champion du monde, qui a bien fait de faire rouler ses équipiers toute la journée.
Si le coureur de l'équipe Lidl-Trek s'est retrouvé à la lutte avec Wout Van Aert dans le sprint final, il se savait néanmoins plus fort, non seulement parce que le Belge, légèrement malade, était diminué, mais aussi et surtout parce que le grand malheureux de ce début de saison (il n'a toujours pas goûté à la victoire et a terminé à la deuxième place pour la troisième fois de l'année, ce vendredi) avait dû fournir d'énormes efforts pour se replacer en tête du peloton après avoir été distancé (au même titre que Thymen Arensman ou d'Isaac Del Toro, également incapables de suivre le train infernal des équipiers de Pedersen) dans la dernière ascension, grimpé à un rythme fou par Pedersen et les siens, Giulo Ciccone en tête, sur ordre du Danois, conscient qu'en empêchant les attaques, il avait de grandes chances de se retrouver dans une position idéale pour l'emporter un peu plus tard dans la journée.
Le champion danois entré vendredi dans le cercle très fermé et prestigieux des coureurs parvenus à remporter au moins une étape sur les trois Grands Tours avec cette 51e victoire en carrière - la cinquième pour Pedersen cette saison alors qu'il n'a débuté sa saison qu'en février - avait vu juste. Et comme prévu là aussi, le premier héros de ce Giro, ô combien à l'aise sur les sprints longs, a pu démarrer (après un dernier virage à gauche) le premier et lancer son sprint de loin, sans que personne, pas même Van Aert, ne puisse contester sa nouvelle domination dans son exercice préféré. Malgré une belle résistance, le Belge a une nouvelle fois dû s'avouer vaincu, et s'incline pour une demi-roue face au premier vainqueur et leader (ce qu'il n'avait encore jamais été sur un Grand Tour), qui avait coché cette étape en gros sur son agenda.
"C'est l'une des plus importantes", pouvait savourer Pedersen après avoir réussi son coup. Le premier gros coup de ce 108e Tour d'Italie que Mikel Landa (Soudal-Quick Step) a déjà quitté à la veille du contre-la-montre de Tirana. Victime d'une lourde chute dans le final, le grimpeur espagnol, qui faisait partie des favoris - il avait terminé 3e en 2015 et en 2022 - a été évacué sur une civière.
Mads Pedersen (29 ans) premier leader de ce Giro 108e du nom. Le Danois, en grande forme, avait annoncé la couleur avant cette 1ere étape, partie d'Albanie, qui conduisait les coureurs de Durres à Tirana : il savait qu'il faisait partie des grands favoris de cette première journée et entendait le démontrer en remportant cette étape inaugurale et en endossant le premier maillot rose de cette édition. Mission accompli pour l'ancien champion du monde, qui a bien fait de faire rouler ses équipiers toute la journée.
Si le coureur de l'équipe Lidl-Trek s'est retrouvé à la lutte avec Wout Van Aert dans le sprint final, il se savait néanmoins plus fort, non seulement parce que le Belge, légèrement malade, était diminué, mais aussi et surtout parce que le grand malheureux de ce début de saison (il n'a toujours pas goûté à la victoire et a terminé à la deuxième place pour la troisième fois de l'année, ce vendredi) avait dû fournir d'énormes efforts pour se replacer en tête du peloton après avoir été distancé (au même titre que Thymen Arensman ou d'Isaac Del Toro, également incapables de suivre le train infernal des équipiers de Pedersen) dans la dernière ascension, grimpé à un rythme fou par Pedersen et les siens, Giulo Ciccone en tête, sur ordre du Danois, conscient qu'en empêchant les attaques, il avait de grandes chances de se retrouver dans une position idéale pour l'emporter un peu plus tard dans la journée.
Van Aert encore malheureux
Le champion danois entré vendredi dans le cercle très fermé et prestigieux des coureurs parvenus à remporter au moins une étape sur les trois Grands Tours avec cette 51e victoire en carrière - la cinquième pour Pedersen cette saison alors qu'il n'a débuté sa saison qu'en février - avait vu juste. Et comme prévu là aussi, le premier héros de ce Giro, ô combien à l'aise sur les sprints longs, a pu démarrer (après un dernier virage à gauche) le premier et lancer son sprint de loin, sans que personne, pas même Van Aert, ne puisse contester sa nouvelle domination dans son exercice préféré. Malgré une belle résistance, le Belge a une nouvelle fois dû s'avouer vaincu, et s'incline pour une demi-roue face au premier vainqueur et leader (ce qu'il n'avait encore jamais été sur un Grand Tour), qui avait coché cette étape en gros sur son agenda.
"C'est l'une des plus importantes", pouvait savourer Pedersen après avoir réussi son coup. Le premier gros coup de ce 108e Tour d'Italie que Mikel Landa (Soudal-Quick Step) a déjà quitté à la veille du contre-la-montre de Tirana. Victime d'une lourde chute dans le final, le grimpeur espagnol, qui faisait partie des favoris - il avait terminé 3e en 2015 et en 2022 - a été évacué sur une civière.
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