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Le gros coup de gueule de Guillaume Martin après le Tour

Le gros coup de gueule de Guillaume Martin après le Tour
Publié le 22 juil. 2024 à 12:13, mis à jour le 22 juil. 2024 à 10:47
Finalement 13e du Tour de France, Guillaume Martin a pointé du doigt le matériel avec lequel il a dû composer et actant peu ou prou la fin de son aventure à la Cofidis.
Guillaume Martin n’a pas ménagé ses efforts dans les Alpes. Mais le coureur de la Cofidis n’est jamais parvenu à trouver l’ouverture, devant au final se contenter d’une sixième place lors de la 17e étape menant à Superdévoluy. Le natif de Paris en avait néanmoins profité pour faire un rapproché au classement général, ce qui lui a permis de terminer à la 13e place finale.

Le gouffre le séparant des meilleurs est néanmoins abyssal comme en témoignent ses 44 minutes de débours sur Tadej Pogacar. Mais à l’en croire, Guillaume Martin n’a pas été aidé par son équipe. Mais plus que les dissensions apparues entre Axel Zingle et Bryan Coquard ou les abandons rapides du Français Alexis Renard et de l'Espagnol Ion Izagirre, c’est le matériel que le Français n’a pas hésité à pointer du doigt à l’issue du Tour de France.

Guillaume Martin a notamment déploré un vélo trop lourd comparé la concurrence, ce qui l’a notamment empêché d’avoir accès à ses données de puissance. « C'est impossible, car je n'ai pas de capteur de puissance, a-t-il révélé. Nos vélos pèsent 7,7 kg, soit un kilo de plus que la limite autorisée. » Déterminé à chasser tout gramme superflu, le Parisien a choisi de sacrifier son capteur de puissance.

Son Tour aurait été différent avec un vélo au poids minimum


« Je n'ai pas voulu alourdir la machine avec les 200 grammes du compteur. Cela n'a l'air de rien, mais on fait attention au poids sans arrêt dans la saison, à travers la nutrition notamment », a-t-il lancé, convaincu que son Tour de France aurait pu être différent s’il avait pu compter sur un vélo au poids minimum autorisé par l’UCI, soit 6,8kg.

« Si on poursuit avec les calculs, avec un vélo pesant un kilo de moins, je n'aurais pas basculé 45 secondes derrière le groupe Pogacar en haut de la Cime de la Bonette, mais au contact du groupe, a-t-il assuré. J'aurais pu prendre le temps de mieux m'alimenter, j'aurais également été plus serein. » Et alors que les rumeurs bruissent autour de son départ à la Groupama-FDJ à la fin de la saison, ce Tour de France semble l’avoir convaincu de la nécessité de changer d’air.
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