Julian Alaphilippe, une nouvelle humiliation avant « un divorce imminent »

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Julian Alaphilippe n’en finit décidément plus de faire parler. Engagé sur la Tirrenno-Adriatico, où il n’a pas rassuré sur son état de forme à l’approche de Milan-San Remo, le coureur de la QuickStep n’en a pas moins fait sensation à l’arrivée de Paris-Nice. Conséquence des déclarations de Remco Evenepoel, qui a dû se contenter de la deuxième place derrière Matteo Jorgenson.Le prodige belge a en effet appelé de ses vœux la présence de Julian Alaphilippe à ses côtés lors du Tour de France. Et ce alors qu’il est prévu depuis le début de l’année que le natif de Saint-Amand-Montrond fera l’impasse sur la Grande Boucle pour privilégier le Giro et les Jeux Olympiques. « Pour le Tour de France, il y aura (Mikel) Landa en plus et peut-être un Julian (Alaphilippe) que j'aimerais bien avoir moi. Je pense que l'équipe sera encore plus forte que cette semaine », a ainsi lancé le champion du monde du contre-la-montre.
"La déclaration d'Evenepoel est humiliante pour Julian Alaphilippe"
Les propos de Remco Evenepoel ont suscité de vives réactions et au micro de La Chaîne L’Equipe, le journaliste Bertrand Latour n’a pas mâché ses mots. « Je trouve que la déclaration d'Evenepoel est humiliante pour Julian Alaphilippe, a-t-il ainsi asséné. Je n'aime pas du tout l'idée qu'Alaphilippe soit une variable d'ajustement dans la saison de son équipe. C’est un grand coureur, qui a été double champion du monde, et c’est pas le petit enfant d’Evenepoel qui décide en cours de saison parce qu’il a pris une danse sur le Paris-Nice avec une équipe qui n’a pas été au niveau que subitement, Julian Alapphilippe doit l’épauler alors que ce n’est pas du tout prévu. »« Il y a des plannings de course qui sont déterminés durant l’intersaison et l’entraînement est planifié en fonction de cela. Ce n’est pas au mois de mars qu’on se réveille en se disant "tiens, Alaphilippe, j’ai besoin de lui." J’espère qu’il ne le fera pas, j’espère qu’il montrera son désaccord, a-t-il poursuivi. On a bien compris que le divorce était imminent entre Julian Alaphilippe et son équipe, mais s’il pouvait terminer par la grande porte et ne pas en être réduit à donner des bidons à Remco Evenepol à 50 kilomètres de l’arrivée, je trouve que ce serait mérité. »Et Bertrand Latour au cœur d’une grosse polémique la semaine dernière au sujet de Rafael Nadal d’y faire allusion en ajoutant: « J’espère que comme pour Rafael Nadal, il partira vers le haut.»Publicité