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Julian Alaphilippe sauve son maillot jaune !

Julian Alaphilippe sauve son maillot jaune !
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Leader du Tour de Suisse depuis la première étape, Romain Grégoire a reconnu devoir  une fière chandelle à Julian Alaphilippe
Le cyclisme tricolore se porte décidément bien sur les routes du Tour de Suisse. Leader depuis le premier jour et sa victoire devant Kevin Vauquelin lors de l’étape inaugurale,  Romain Grégoire est toujours maillot jaune avec un peu moins d’une trentaine de secondes d’avance sur le leader d’Arkea et Julian Alaphilippe.

Le coureur de la Groupama-FDJ a néanmoins frôlé la correctionnelle, mercredi, lors de la 4e étape. La faute à Joao Almeida, parti dans un raid en solitaire et vainqueur avec au final une minute d’avance sur le maillot jaune. Ce dernier n’en a pas moins limité les dégâts et se satisfaisait de sa journée.

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« Mission accomplie ! L’objectif, c’était de garder le jaune, donc ça, c’est fait. Ça a été chaud, hein... Je finis complètement mort. Mais bon, ça l’a fait, a-t-il ainsi confié avant de rendre hommage à Julian Alaphilippe, qui lui a prêté main forte dans la vallée. Quarante secondes au sommet, heureusement quand même que j’avais Julian avec moi, il m’a vraiment sauvé sur ce coup-là. Je pense que je vais devoir lui payer un verre ce soir ! »

Une bière pour Julian Alaphilippe ?


« Sur les dix derniers kilomètres, je savais que ça allait attaquer, et qu’un groupe comme ça, ça pouvait pas s’entendre. Donc j’ai vite compris que garder le jaune jusqu’à dimanche, ça allait être compliqué », a-t-il poursuivi, ajoutant : « Tant pis si des coureurs comme Onley ou O’Connor me reprennent un peu de temps, je devais me focaliser sur les gars les plus proches au général, notamment Kévin. »

« Il s’est un peu énervé, forcément…, a-t-il soufflé au sujet de ce dernier. Mais bon, pour ma mission du jour, qui était de garder le jaune ce soir, je pense que c’est ce que j’avais de mieux à faire. Pour demain, franchement, je sais pas du tout. Je vais déjà bien me repose, et je penserai à demain... demain. Parce que là, je suis cuit ! » 
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