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Jonas Vingegaard, c’est déjà terminé pour le Tour ?

Jonas Vingegaard, c’est déjà terminé pour le Tour ?
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Annoncé comme le principal rival de Tadej Pogacar sur le Tour de France, Jonas Vingegaard est encore loin du compte, selon Marc Madiot.
Tous les voyants sont au vert pour Tadej Pogacar. Après avoir enchaîné les démonstrations de force sur les Classiques du printemps, le Slovène apparaît comme le grandissime favori à sa succession sur le Tour de France. Conséquence de son récital sur le récent Critérium du Dauphiné.

S’il a connu une petite alerte sur le contre-la-montre, le leader de la Team UAE-Emirates a survolé les débats en montagne, agrémentant de trois succès d’étape sa victoire au général devant Jonas Vingegaard et Florian Lipowitz, Remco Evenepoel échouant au pied du podium. Les limites du double champion olympique en montagne font d’ailleurs du Danois la principale menace pour Tadej Pogacar.

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Pour autant, le coureur de la Visma-Lease a Bike ne semble pas avoir les armes pour rivaliser avec le champion du monde. C’est tout du moins l’avis de Marc Madiot. « On voit que Pogacar est à son meilleur niveau, surtout en montagne. Il reste peut-être quelques détails à ajuster sur le chrono, mais globalement, il est très fort depuis le début de saison. Vingegaard m’a semblé en forme, mais il lui manque encore un petit quelque chose pour rivaliser avec Pogacar sur toute la ligne », a-t-il ainsi confié auprès de Cyclism’Actu.

Jonas Vingegaard cantonné à un second rôle


« Il y a clairement un écart entre eux deux et le reste, même si Evenepoel est aussi à un excellent niveau. La hiérarchie de l’an dernier semble se confirmer », a-t-il insisté, ajoutant : « Si on se fie à ce qu’on a observé, il n’y a pas besoin d’être un grand spécialiste pour dire que Pogacar est le favori numéro un. » 

« Mais il faut toujours se méfier. Le Tour, c'est trois semaines avec beaucoup d’embûches : la montagne, les chronos, les étapes piégeuses, le vent, la gestion du peloton…, a-t-il seulement nuancé. Il y a beaucoup de paramètres qu’on essaie de contrôler, mais qu’on ne maîtrise jamais à 100 %. Il y a toujours les aléas de la course. Donc tout reste ouvert, même si sur le papier, Pogacar coche plus de cases que les autres. »
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