"Je me suis demandé si je n'allais pas mourir": La confession de Vingegaard

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Vainqueur de la 11e étape du Tour de France ce mercredi au Lioran, Jonas Vingegaard a évoqué sa lourde chute d'avril dernier sur le Tour du Pays basque. Un moment très pénible pour lui.
Trois mois après avoir chuté violemment lors de la quatrième étape du Tour du Pays basque, Jonas Vingegaard a pleinement rescucité ce mercredi. Vainqueur au sprint de Tadej Pogacar, au terme de la onzième étape du Tour de France disputée entre Evaux-Les-Bains et Le Lioran, le leader de la Visma-Lease a bike n'a pas réussi à contenir son émotion quelques minutes après avoir franchi la ligne. Face aux médias, il est revenu sur la période compliquée qu'il a du affronter.
Fracture à une clavicule, plusieurs fractures aux côtes ainsi qu’un pneumothorax : tel a été le bilan médical annoncé au Danois après sa chute du 4 avril. Transporté et soigné dans un hôpital où il est resté deux semaines durant, le double-vainqueur de la Grande Boucle a ensuite retrouvé peu à peu ses habitudes, avant de finalement remonter sur vélo. Mais même avec cette préparation minimaliste, il est donc parvenu à tenir tête à un Tadej Pogacar présenté comme grand favori.
Au micro de France 2, Jonas Vingegaard n'a pas caché sa joie, non sans avoir juste avant appelé sa femme au téléphone, avec quelques larmes à la clé. « Pour être honnête, j'étais vraiment très ému et je le suis encore. C'était il y a trois mois seulement. À l'époque je me suis demandé si je n'allais pas mourir, donc être ici aujourd'hui, c'est vraiment quelque chose de spécial. » Quant à sa prestation et sa forme affiché, le Danois a avoué en être le premier surpris : « Honnêtement, je ne pensais pas que je serais à ce ce niveau-là. Je savais que je serais à un niveau acceptable, mais pas aussi fort qu'aujourd'hui. »
Et le coureur de la Visma de poursuivre : « En arrivant sur le Tour, il y avait beaucoup de doutes chez moi, dans l'équipe concernant mon niveau de forme. Et là avec cette victoire... Je n'y aurais jamais cru il y a trois mois. [...] Je suis resté deux semaine à l’hôpital parce que j'avais tellement de blessures, je pense qu'on n'a pas le temps d'en faire la liste maintenant. C'était tellement grave. Et en être là aujourd'hui, à ce niveau, pouvoir me battre et gagner l'étape, c'est absolument extraordinaire. »
Trois mois après avoir chuté violemment lors de la quatrième étape du Tour du Pays basque, Jonas Vingegaard a pleinement rescucité ce mercredi. Vainqueur au sprint de Tadej Pogacar, au terme de la onzième étape du Tour de France disputée entre Evaux-Les-Bains et Le Lioran, le leader de la Visma-Lease a bike n'a pas réussi à contenir son émotion quelques minutes après avoir franchi la ligne. Face aux médias, il est revenu sur la période compliquée qu'il a du affronter.
Fracture à une clavicule, plusieurs fractures aux côtes ainsi qu’un pneumothorax : tel a été le bilan médical annoncé au Danois après sa chute du 4 avril. Transporté et soigné dans un hôpital où il est resté deux semaines durant, le double-vainqueur de la Grande Boucle a ensuite retrouvé peu à peu ses habitudes, avant de finalement remonter sur vélo. Mais même avec cette préparation minimaliste, il est donc parvenu à tenir tête à un Tadej Pogacar présenté comme grand favori.
« J'avais tellement de blessures »
Au micro de France 2, Jonas Vingegaard n'a pas caché sa joie, non sans avoir juste avant appelé sa femme au téléphone, avec quelques larmes à la clé. « Pour être honnête, j'étais vraiment très ému et je le suis encore. C'était il y a trois mois seulement. À l'époque je me suis demandé si je n'allais pas mourir, donc être ici aujourd'hui, c'est vraiment quelque chose de spécial. » Quant à sa prestation et sa forme affiché, le Danois a avoué en être le premier surpris : « Honnêtement, je ne pensais pas que je serais à ce ce niveau-là. Je savais que je serais à un niveau acceptable, mais pas aussi fort qu'aujourd'hui. »
Et le coureur de la Visma de poursuivre : « En arrivant sur le Tour, il y avait beaucoup de doutes chez moi, dans l'équipe concernant mon niveau de forme. Et là avec cette victoire... Je n'y aurais jamais cru il y a trois mois. [...] Je suis resté deux semaine à l’hôpital parce que j'avais tellement de blessures, je pense qu'on n'a pas le temps d'en faire la liste maintenant. C'était tellement grave. Et en être là aujourd'hui, à ce niveau, pouvoir me battre et gagner l'étape, c'est absolument extraordinaire. »
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