Grosse frayeur pour Remco Evenepoel !

Tadej Pogacar n’a cette fois laissé aucune chance à ses adversaires. S’il a attendu les dernières rampes du Galibier pour passer à l’attaque après le travail de démolition de ses coéquipiers, le Slovène a fait craquer tous ses rivaux, dont Jonas Vingegaard, contraint de laisser partir le leader de l’UAE Team Emirates à 500 mètres du sommet. Remco Evenepoel avait, lui, cédé dès la première attaque du dernier vainqueur du Giro, à l’instar des autres cadors.

Dans la descente vers Valloires, le Belge allait parvenir à limiter les dégâts, se permettant même le luxe de revenir sur Jonas Vingegaard en compagnie de Carlos Rodriguez, Primoz Roglic et Juan Ayuso. Le plus rapide au sprint, il allait même s’offrir la deuxième place avec la clé 12 secondes de bonification qui lui permettent de pointer à la deuxième place également au classement général avec 45 secondes de débours sur Tadej Pogacar.

"J'ai pris des risques"

« Je savais qu’il fallait que je sois prêt pour cette étape, je ne suis peut-être pas à 100 % mais c’est vraiment un bon départ. Je me suis dit que je visais un Top 5, alors terminer 2e d’une étape de montagne du Tour et me classer 2e du général, cela veut dire que je suis sur le bon chemin… », a-t-il apprécié à l’arrivée dans des propos relayés par Cyclism’Actu. Et le leader de la Quick Step pouvait être d’autant plus satisfait qu’il s’est fait quelques frayeurs dans la descente du Galibier.

« J'ai fait quelques erreurs dans le début de la descente, avec la route mouillée. J'ai pris des risques pour revenir sur Jonas, et je l'ai presque payé cash, j'ai glissé 2, 3 fois. J'ai perdu un peu confiance pour la suite », a-t-il confié, préférant voir le verre à moitié plein : « J'avais des bonnes jambes, c'est une bonne étape pour moi et l'équipe aujourd'hui. L'attaque de Pogacar était assez sévère, on connaît ses qualités, c'est toujours explosif quand il attaque. J'ai essayé d'y aller mais je n'avais pas la même vitesse que lui, ni que Jonas.»