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Gros clash entre Pogacar et Vingegaard

Gros clash entre Pogacar et Vingegaard
Publié le , mis à jour le
La façon de courir de Jonas Vingegaard, dimanche, lors de l’étape des chemins blancs n’a clairement pas été du goût de Tadej Pogacar.
Ce devait être l’un des grands rendez-vous de cette 111e édition du Tour de France. Et si l’étape des chemins blancs a bien donné lieu à une sérieuse explication entre les cadors du Tour de France, notamment grâce aux attaques de Tadej Pogacar et Remco Evenepoel, les positions sont finalement restées inchangées, les leaders terminant l’étape au cœur du peloton.

Après une première attaque de Remco Evenepoel, relayée par le Slovène dès le kilomètre 120, Tadej Pogacar en a pourtant remis une couche à deux reprises dans les derniers secteurs, mais Jonas Vingegaard, un temps en difficultés avant d’être ramené par Christophe Laporte et Matteo Jorgenson, n’a pas voulu relayer et les autres prétendants à la victoire, décramponnés, ont pu faire la jonction. De quoi provoquer la colère de Tadej Pogacar, qui ne s’est pas privé de dire le fond de sa pensée à l’arrivée.

Et Pogacar menace Vingegaard !


« Je m’en souviendrai », a-t-il ainsi lancé à l’arrivée, se voulant clairement menaçant. « Je pense que Vingegaard a peur de moi », a-t-il embrayé, ajoutant : « S’il n'avait pas peur de moi, il aurait pris les relais, surtout qu'il avait un coéquipier, a-t-il encore remarqué. Ils ont peur de moi, ils ne pensent qu'à ma roue et ne pensent pas à Remco (Evenepoel) ni à Primoz (Roglic). Je pense que chez Visma, ils n'ont regardé que moi et pas assez les autres.»

Jonas Vingegaard a de son côté expliqué sa prudence. « Tadej allait tellement vite, on n’a pas réfléchi à collaborer. Peu importe les circonstances, on voulait avec nous un maximum de coéquipiers au cas où quelque chose se passe, a-t-il expliqué. D’un côté, ça aurait été mieux de se relayer car Primoz (Roglic) et Remco (Evenepoel) n’étaient pas là, mais notre but était de ne pas perdre de temps, donc il valait mieux attendre.»

Ces justifications ne convainquent pas l’UAE. « Cela veut dire qu’il ne considère pas Remco comme un adversaire. C’est étonnant mais c’est ce qu’on lit. Peut-être qu’il va regretter de ne pas avoir travaillé. Chacun ses plans », a soufflé Mauro Gianetti, son manager.
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