Dopage: Un ancien vainqueur du Tour de France se lâche !

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Une ex-star du peloton, vainqueur du Tour de France, a confié qu’elle aurait certainement remporté davantage de courses si certains de ses concurrents n’étaient pas dopés.
Le dopage est malheureusement étroitement lié au cyclisme. La faute à de nombreuses affaires qui ont touché ce sport, notamment dans les années 1990 et 2000, avec comme symbole l’Américain Lance Arsmtrong, déchu de ses sept titres sur le Tour de France. Et si aujourd’hui les scandales se font plus rares, les suspicions sont toujours présentes.
Parmi les plus beaux palmarès du cyclisme mondial, Vincenzo Nibali n’a pas échappé aux accusations et soupçons de dopage lorsqu’il gagnait. Mais l’Italien, qui a pris sa retraite en 2022, assure ne jamais avoir pris de substance illicite au cours de sa carrière.
https://x.com/sports_fr/status/1918513438730432635
« Je gagnais, j’étais italien et le patron de mon équipe, Vinokourov, avait un passé ambigu comme d’autres managers. J’ai été suivi, ils ont fouillé ma voiture et vérifié mon téléphone, et je suis sûr qu’ils ont aussi fouillé ma maison pour trouver des preuves qui n’existaient pas. Les cyclistes étaient des cibles faciles. Je ne me suis jamais dopé de ma vie et, surtout, je n’y ai jamais pensé. Ils m’ont contrôlé un million de fois, ils peuvent tester des éprouvettes dans 100 ans. La tête haute, toujours », a ainsi confié le « Requin de Messine » au Corriere della Sera.
En revanche, Nibali est moins catégorique concernant certains de ses concurrents du peloton… « Je ne me suis jamais posé la question de savoir combien j’ai perdu à cause du dopage, probablement beaucoup, a-t-il déploré. Lors de la Vuelta, j’ai bataillé avec l’Espagnol Mosquera, qui a été radié par la suite. Et s’il avait gagné et qu’on ne l’avait pas découvert ? On allait aux courses comme on allait à la guerre, c’était un fait culturel pour cette génération. Cela dit, si on ne voulait pas, on ne se dopait pas. »
Celui qui a remporté les trois grands Tours - la Vuelta (2010), deux Giro (2013 et 2016) et le Tour de France en 2014 – est également revenu sur son changement de dimension après sa victoire sur le Grande Boucle. Une exposition médiatique qui l’a fait beaucoup souffrir.
« J’étais submergé, écrasé par la popularité, les sollicitations, les fans et les journalistes, a-t-il raconté. Quand on se promenait avec le bébé dans la poussette, ils nous attaquaient. Avec ma femme Rachele, on voulait juste fuir tout et tout le monde. Puis on s’y est habitués, mais ce n’est qu’en arrêtant la compétition que j’ai vraiment commencé à vivre. »
Le dopage est malheureusement étroitement lié au cyclisme. La faute à de nombreuses affaires qui ont touché ce sport, notamment dans les années 1990 et 2000, avec comme symbole l’Américain Lance Arsmtrong, déchu de ses sept titres sur le Tour de France. Et si aujourd’hui les scandales se font plus rares, les suspicions sont toujours présentes.
Parmi les plus beaux palmarès du cyclisme mondial, Vincenzo Nibali n’a pas échappé aux accusations et soupçons de dopage lorsqu’il gagnait. Mais l’Italien, qui a pris sa retraite en 2022, assure ne jamais avoir pris de substance illicite au cours de sa carrière.
https://x.com/sports_fr/status/1918513438730432635
« Je gagnais, j’étais italien et le patron de mon équipe, Vinokourov, avait un passé ambigu comme d’autres managers. J’ai été suivi, ils ont fouillé ma voiture et vérifié mon téléphone, et je suis sûr qu’ils ont aussi fouillé ma maison pour trouver des preuves qui n’existaient pas. Les cyclistes étaient des cibles faciles. Je ne me suis jamais dopé de ma vie et, surtout, je n’y ai jamais pensé. Ils m’ont contrôlé un million de fois, ils peuvent tester des éprouvettes dans 100 ans. La tête haute, toujours », a ainsi confié le « Requin de Messine » au Corriere della Sera.
Nibali: « Si on ne voulait pas, on ne se dopait pas »
En revanche, Nibali est moins catégorique concernant certains de ses concurrents du peloton… « Je ne me suis jamais posé la question de savoir combien j’ai perdu à cause du dopage, probablement beaucoup, a-t-il déploré. Lors de la Vuelta, j’ai bataillé avec l’Espagnol Mosquera, qui a été radié par la suite. Et s’il avait gagné et qu’on ne l’avait pas découvert ? On allait aux courses comme on allait à la guerre, c’était un fait culturel pour cette génération. Cela dit, si on ne voulait pas, on ne se dopait pas. »
Celui qui a remporté les trois grands Tours - la Vuelta (2010), deux Giro (2013 et 2016) et le Tour de France en 2014 – est également revenu sur son changement de dimension après sa victoire sur le Grande Boucle. Une exposition médiatique qui l’a fait beaucoup souffrir.
« J’étais submergé, écrasé par la popularité, les sollicitations, les fans et les journalistes, a-t-il raconté. Quand on se promenait avec le bébé dans la poussette, ils nous attaquaient. Avec ma femme Rachele, on voulait juste fuir tout et tout le monde. Puis on s’y est habitués, mais ce n’est qu’en arrêtant la compétition que j’ai vraiment commencé à vivre. »
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