Dopage: Scandale confirmé sur le Tour de France

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Ancien coureur de la FDJ, Sandy Casar est revenu sur certaines scènes qui l’ont marqué au fer rouge lors de ses années dans le peloton.
La carrière de Sandy Casar est intimement liée au Tour de France. Le Francilien a certes également remporté la Route du Sud en 2005, Paris-Camembert en 2011 ou terminé 6e du Giro en 2006 mais si l’ancien coureur de la FDJ est resté dans les mémoires, c’est bien plus pour ses trois succès d’étape sur la Grande Boucle, en 2007, 2009 et 2010, ou sa 10e place au classement général en 2009.
Sandy Casar n’en a pas moins connu de très grosses désillusions sur le Tour de France, y collectionnant notamment les deuxièmes places sur les étapes. Surtout, le natif de Mantes-la-Jolie s’y est heurté de plein fouet au dopage, comme il l’a raconté dans une interview à Pédale.
« Je me revois essayer de faire ralentir Rasmussen dans l’échappée, avec un Italien de Lampre, à l’étape qui partait de Bourg-d’Oisans. On commence à monter la Croix de Fer, il voit qu’on va recommencer. Ils nous largués tellement facilement, s’est-il souvenu. Non, c’est un autre monde. Le lendemain, Landis gagne à Morzine… En le voyant à la télé, tu as l’impression qu’il saute une planche de cyclo-cross quand il passe la ligne et descend de son vélo. Expliquez-moi, quoi. »
« Une autre image m’est restée en tête, parce qu’elle met les boules: celles de Contador et Rasmussen qui freinent dans les virages des derniers lacets du Galibier. Jamais ça ne me serait venu à l’esprit moi, de freiner… Il y a toute une période avec des trucs extraordinaires. Bref, c’était frustrant et, de temps à temps, plaisant de les battre. Tu t’accrochais pour ces petits moments-là. Et puis heureusement, ce n’était pas toute l’année aussi dur que sur le Tour. »
Pour autant, Sandy Casar a su s’accommoder de ce cyclisme à deux vitesses. « Si on s’était posé trop de questions, je pense qu’on aurait fait comme Bassons, on aurait arrêté. Quand j’ai commencé en 2000, Il y avait certes déjà eu Festina en 98, mais on ne savait pas qui trichait ou pas. On arrivait à faire des résultats quand même, de temps en temps. Et puis ceux qui te battent, ce n’est pas forcément que… »
La carrière de Sandy Casar est intimement liée au Tour de France. Le Francilien a certes également remporté la Route du Sud en 2005, Paris-Camembert en 2011 ou terminé 6e du Giro en 2006 mais si l’ancien coureur de la FDJ est resté dans les mémoires, c’est bien plus pour ses trois succès d’étape sur la Grande Boucle, en 2007, 2009 et 2010, ou sa 10e place au classement général en 2009.
Sandy Casar n’en a pas moins connu de très grosses désillusions sur le Tour de France, y collectionnant notamment les deuxièmes places sur les étapes. Surtout, le natif de Mantes-la-Jolie s’y est heurté de plein fouet au dopage, comme il l’a raconté dans une interview à Pédale.
Obligés de freiner dans les virages en montée
« Je me revois essayer de faire ralentir Rasmussen dans l’échappée, avec un Italien de Lampre, à l’étape qui partait de Bourg-d’Oisans. On commence à monter la Croix de Fer, il voit qu’on va recommencer. Ils nous largués tellement facilement, s’est-il souvenu. Non, c’est un autre monde. Le lendemain, Landis gagne à Morzine… En le voyant à la télé, tu as l’impression qu’il saute une planche de cyclo-cross quand il passe la ligne et descend de son vélo. Expliquez-moi, quoi. »
« Une autre image m’est restée en tête, parce qu’elle met les boules: celles de Contador et Rasmussen qui freinent dans les virages des derniers lacets du Galibier. Jamais ça ne me serait venu à l’esprit moi, de freiner… Il y a toute une période avec des trucs extraordinaires. Bref, c’était frustrant et, de temps à temps, plaisant de les battre. Tu t’accrochais pour ces petits moments-là. Et puis heureusement, ce n’était pas toute l’année aussi dur que sur le Tour. »
Pour autant, Sandy Casar a su s’accommoder de ce cyclisme à deux vitesses. « Si on s’était posé trop de questions, je pense qu’on aurait fait comme Bassons, on aurait arrêté. Quand j’ai commencé en 2000, Il y avait certes déjà eu Festina en 98, mais on ne savait pas qui trichait ou pas. On arrivait à faire des résultats quand même, de temps en temps. Et puis ceux qui te battent, ce n’est pas forcément que… »
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