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Dopage: Grande menace sur le Tour de France

Dopage: Grande menace sur le Tour de France
Publié le 25 juin 2024 à 07:00, mis à jour le 25 juin 2024 à 05:20
Jamais dans son histoire, le Tour de France n’a semblé aussi près de disparaître qu’en 1999, il y a 25 ans.
Lors de la présentation du Tour 1999, il ne fut guère question du parcours devant amener les coureurs du Puy-du-Fou jusqu’à Paris au terme des 3680 kilomètres du parcours. Les souvenirs du Tour 1998 gangréné par le dopage étaient dans toutes les têtes et le discours tenu par Jean-Marie Leblanc valut surtout par l’annonce d’une série de mesures pour favoriser un Tour du renouveau.

« Ne viendront participer au Tour que les équipes que nous estimerons digne de le respecter », prévenait l’ancien coureur, qui annonçait l’ajout de «modalités de caractère déontologique » pour la sélection des équipes et des coureurs. Les organisateurs se réservaient ainsi le droit de refuser le départ de leur épreuve à un coureur (ou une équipe) sous le coup d'une procédure liée au dopage ou d’exclure toute formation « convaincue d'avoir enfreint les principes généraux de l'épreuve ».

La peur d'une descente de police


Le contrôle médical allait également être renforcé, un bilan biologique de chaque coureur devant établi juste avant la course, et les équipes étaient également priées de montrer pattes blanches en adhérant à l'une ou l'autre charte d'éthique et de morale sportive adoptée par l'Association internationale des groupes cyclistes professionnels ou par les sponsors.

Si tous les derniers vainqueurs – Bjarne Riss, Jan Ullrich et Marco Pantani – se faisaient porter pâles, ainsi que Laurent Jalabert, les instances forcèrent finalement les organisateurs du Tour à accueillir les coureurs mis à l’index parmi lesquels Richard Virenque, pourtant englué dans l’affaire Festina. De quoi faire craindre le pire à Jean-Marie Leblanc et aux autres dirigeants.

Les craintes sont telles que les organisateurs ont même alors songé à mettre en pause le Tour de France durant une année ou à le réorganiser avec des équipes nationales. Car si la plupart des partenaire du Tour sont finalement restés, ils se disaient prêts à dire stop en cas de nouveaux scandales. Pire, une nouvelle irruption de la police arrêterait cette fois purement et simplement la course, contrairement à ce qui fut fait l'année précédente. Le Tour du renouveau en était quitte pour trembler.
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