C’est déjà fini pour Evenepoel !

Cité parmi les prétendants à la victoire finale sur le Tour de France, Remco Evenepoel ne se fait aucune illusion quant à ses chances de victoire.
Remco Evenepoel est prêt à découvrir un nouveau monde, celui du Tour de France. Cantonné depuis trois ans au Giro et à la Vuelta, qu’il a remportée dès sa première participation en 2022, le prodige belge va en effet disputer, à partir de samedi, le Tour. Avec néanmoins des ambitions très mesurées.

Gêné dans sa préparation par une grave chute sur le Tour du Pays basque, avec à la clé une clavicule et un omoplate fracturés, se veut prudent. Le Critérium du Dauphiné disputé au début du mois a mis en lumière ses difficultés à rivaliser avec les meilleurs grimpeurs. Et ce malgré les absences de Jonas Vingegaard et surtout de Tadej Pogacar, présenté par l’ancien champion du monde comme un épouvantail.

« Je m'attends à ce que Tadej soit quasiment inaccessible. Ce qu'il a montré au Giro a été impressionnant sans même qu'il ait eu besoin de puiser profond dans ses réserves. Il sera l'homme à battre sur le Tour de France », a-t-il lancé à trois jours du départ de Florence, espérant seulement « survivre » à une première semaine qui n’offrira guère de répit aux coureurs.

"Je vais prendre la course au jour le jour"

« J'espère être prêt d'entrée, pas nécessairement pour gagner une étape, mais pour ne pas perdre de temps », a-t-il poursuivi, estimant être en meilleure forme qu’au Dauphiné malgré le coup de froid dont il a été récemment victime : « quelques pourcentages de plus ». « Les étapes 1 et 4 sont très difficiles. J'espère construire sur cette première semaine pour progresser et atteindre mon pic de forme lors du deuxième week-end à l'approche de la troisième semaine. Ce serait le scénario idéal », a-t-il détaillé.

« Je vais aborder la première semaine de manière un peu plus prudente. Le Tour de France c'est trois semaines, il faut que je m'économise ou c'est possible, que je reste un peu plus calme, que je regarde autour de moi aussi pour voir comment la course se développe, surtout que c'est mon premier Tour de France », a-t-il encore expliqué, ajoutant : « Je vais prendre la course au jour le jour avec le moins de stress possible. »